A Mbour, les contentieux fonciers entre citoyens et agents municipaux sont légion. Depuis hier, Malick Ndour, ex-président de la commission domaniale de la mairie de Mbour et d’autres de ses collaborateurs, ont été déférés au Parquet de Thiès pour vente illégale de terrain.
La commune de Mbour est trop sollicitée par les citoyens à la recherche de lieux de résidence. Cette ruée vers la Petite-Côte provoque, évidemment, beaucoup de litiges fonciers entre courtiers et acheteurs. Jusqu’ici les plaintes arbitraient par le procureur de la République mettaient en cause les intermédiaires. Cette fois-ci, l’affaire a pris une nouvelle tournure : Depuis hier, l’ex-président de la Commission domaniale de Mbour, Malick Ndour, deux collecteurs et Commissaires ont été déférés au Parquet de Thiès pour vente illégale de terrain appartenant au domaine public.
Ils sont au cœur d’un scandale foncier, géré dans la plus grande discrétion, qui porte sur une affaire de vente de terrain à la station Eydon située à l’entrée de la gare routière de Mbour. Le terrain qu’il a vendu appartient à l’Etat. On lui reproche de l’avoir confondu avec celui de la municipalité. L’acte était-il délibéré ? En tout cas, il a réussi à vendre par l’entremise de deux collecteurs de la mairie de Mbour «par on ne sait quelle subterfuge, ce terrain à un certain Sacoura Badiane, opérateur économique pour la somme de 28 millions de francs Cfa». Après avoir vérifié au niveau des services compétents, il s’est rendu compte «qu’il a été roulé dans la farine». Ulcéré, il a porté plainte contre Malick Ndour et ses collaborateurs qui seront déférés au Parquet de Thiès ou ils feront face au procureur pour répondre à cette plainte. Selon nos sources, les personnes impliquées dans cette affaire sont nombreuses et impliquent plusieurs personnalités de la mairie de Mbour.
Aujourd’hui, les conciliabules se multiplient pour sortir les mis en cause de la «cave». En attendant, ils parient sur une médiation pénale qui est enclenchée pour arrondir les angles. Selon nos sources, c’est la deuxième fois que cet opérateur économique est roulé dans la farine concernant une affaire de vente terrain. Il aurait été arnaqué sur le site de Tripano où il avait acquis une parcelle sur la façade maritime de ce domaine public. Finalement, il a réussi à récupérer son argent. Quoiqu’il en soit, le train de vie de l’ex-président de la Commission domaniale suscitait beaucoup de supputations. Mais, une pluie de plainte a eu raison de son «impunité».
Quotidien.sn
La commune de Mbour est trop sollicitée par les citoyens à la recherche de lieux de résidence. Cette ruée vers la Petite-Côte provoque, évidemment, beaucoup de litiges fonciers entre courtiers et acheteurs. Jusqu’ici les plaintes arbitraient par le procureur de la République mettaient en cause les intermédiaires. Cette fois-ci, l’affaire a pris une nouvelle tournure : Depuis hier, l’ex-président de la Commission domaniale de Mbour, Malick Ndour, deux collecteurs et Commissaires ont été déférés au Parquet de Thiès pour vente illégale de terrain appartenant au domaine public.
Ils sont au cœur d’un scandale foncier, géré dans la plus grande discrétion, qui porte sur une affaire de vente de terrain à la station Eydon située à l’entrée de la gare routière de Mbour. Le terrain qu’il a vendu appartient à l’Etat. On lui reproche de l’avoir confondu avec celui de la municipalité. L’acte était-il délibéré ? En tout cas, il a réussi à vendre par l’entremise de deux collecteurs de la mairie de Mbour «par on ne sait quelle subterfuge, ce terrain à un certain Sacoura Badiane, opérateur économique pour la somme de 28 millions de francs Cfa». Après avoir vérifié au niveau des services compétents, il s’est rendu compte «qu’il a été roulé dans la farine». Ulcéré, il a porté plainte contre Malick Ndour et ses collaborateurs qui seront déférés au Parquet de Thiès ou ils feront face au procureur pour répondre à cette plainte. Selon nos sources, les personnes impliquées dans cette affaire sont nombreuses et impliquent plusieurs personnalités de la mairie de Mbour.
Aujourd’hui, les conciliabules se multiplient pour sortir les mis en cause de la «cave». En attendant, ils parient sur une médiation pénale qui est enclenchée pour arrondir les angles. Selon nos sources, c’est la deuxième fois que cet opérateur économique est roulé dans la farine concernant une affaire de vente terrain. Il aurait été arnaqué sur le site de Tripano où il avait acquis une parcelle sur la façade maritime de ce domaine public. Finalement, il a réussi à récupérer son argent. Quoiqu’il en soit, le train de vie de l’ex-président de la Commission domaniale suscitait beaucoup de supputations. Mais, une pluie de plainte a eu raison de son «impunité».
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