Les magistrats chargés de la supervision des élections invités à être vigilants et à ne pas répondre aux provocations


Les magistrats chargés de la supervision des élections invités à être vigilants et à ne pas répondre aux provocations
Le premier président de la Cour d’appel de Kaolack, Henry Grégoire Diop, a appelé, mardi, les magistrats choisis comme délégués à la supervision du scrutin du 26 février prochain à ‘’redoubler de vigilance et à ne pas répondre à d’éventuelles provocations’’.

M. Diop, qui s’exprimait lors du séminaire décentralisé de la Cour d’appel de Dakar sur ’’le rôle de la justice dans le processus électoral’’, a invité ses 63 collègues appelés à veiller sur la régularité du scrutin à ‘’éviter tout rassemblement le jour du scrutin’’ du fait du contexte actuel tendu.

‘’Veillez à ce que l’administration chargée de l’organisation des opérations électorales mette à votre disposition un agent des forces de l’ordre et avisez les autorités administratives ou le procureur de la République devant toute situation confuse’’, a conseillé le premier président de la Cour d’appel de Kaolack.

M. Diop a partagé avec ses collègues magistrats son expérience sur ‘’le rôle des délégués de la Cour d’appel. Il leur a demandé d’éviter de se substituer au président du bureau de vote qui en assure la police encore moins au représentant de candidat ou de la Commission électorale départementale autonome (CEDA).

’’Le délégué a la possibilité de faire des contrôles inopinés sur place et sur pièces. Il doit tout faire pour être présent à l’ouverture du scrutin pour constater les éventuels problèmes, manquements qui peuvent se poser et connaître le plan de ramassage des suffrages à la fermeture des bureaux’’, a souligné M. Diop.

M. Diop a tracé la journée du délégué depuis l’ouverture du scrutin, la présence du matériel électoral et des membres du bureau de vote jusqu’au dépôt du rapport à la Cour d’appel de Dakar avec la mention de tous les incidents relevés.

Par ailleurs, il a appelé ses collègues à agir avec professionnalisme et à ne pas oublier que ‘’les magistrats qui n’ont pas forcément bonne presse sont épiés dans leurs moindres faits et gestes’’.

Au cours de ce séminaire décentralisé, le secrétaire général de la Cour d’appel de Dakar, Souleymane Téliko, a fait un exposé sur les commissions départementales de recensement des votes composées chacune de 3 magistrats et d’un représentant de candidat et de la Commission électorale nationale autonome (CENA).

M. Téliko a expliqué les modalités mises sur en place par la Cour d’appel de Dakar pour permettre aux magistrats délégués dans les bureaux de vote de s’acquitter de cette mission de supervision, de recensement et de proclamation des résultats provisoires.

A la suite du secrétaire général de la Cour d’appel de Dakar, l’informaticien El hadji Issa Sall a expliqué aux magistrats les neuf phases des opérations informatiques de l’élection présidentielle.

Celles-ci, selon lui, se terminent par le classement, la mise en boîte et en carton des procès verbaux et leur acheminement des commissions départementales à celle-là nationale présidée par le premier président de la Cour d’appel de Dakar.
Mardi 7 Février 2012




1.Posté par gainder le 07/02/2012 20:49
merci chers magistrats exellences nous vous faisons confiance vous etes les derniers que le peuple donne confiance dans des ellections libres et transparente et noublier pas que vous avez preter serment



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