Le SAEMSS/CUSEMS renonce à son mot d’ordre de grève


Le SAEMSS/CUSEMS renonce à son mot d’ordre de grève

Le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire affilié au Cadre unitaire syndicale de l’enseignement moyen et secondaire (SAEMSS/CUSEMS) a décidé de renoncer à ses mots d’ordre de grève et aux plans d’action, en attendant l’installation du nouveau ministre de l’Education, Ibrahima Sall.

‘’Ce n’est pas une suspension de la grève, mais on sursoit aux mots d’ordre de grève puisqu’on maintient la rétention des notes et le boycott des compositions’’, a expliqué le Secrétaire général du syndicat, Mamadou Lamine Dianté, jeudi dans un entretien accordé à l’APS.

Depuis décembre 2011, une grève des enseignants du moyen secondaire paralyse les collèges et lycées. Les enseignants réclament le respect des accords signés avec le gouvernement depuis 2009.

Le SAEMSS/CUSEMS a rencontré le 4 avril dernier le nouveau ministre de tutelle Ibrahima Sall à l’initiative de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), en présence d’un représentant de la Banque mondiale et de l’ONG Aide et Action, a expliqué M. Dianté.

‘’Le tout nouveau ministre de l’Education a promis de discuter en profondeur avec les enseignants, une fois la passation de service faite entre lui et son prédécesseur Kalidou Diallo’’, a révélé le syndicaliste.

Selon lui, le ministre a jugé les revendications des syndicats légitimes, relevant que les accords signés avec le gouvernement sortant engagent aussi les nouvelles autorités au nom du principe de la continuité de l’Etat.

A cet effet, signale M. Dianté, le ministre de l’Education a pris l’engagement de les "internaliser" en élaborant dès sa prise de fonction ‘’un calendrier de règlements des conflits avec le SAEMSS/CUSEMS en associant les autres syndicats d’enseignants’’.

Toutefois, même si les enseignants ont repris depuis mardi, la crise scolaire a pris un autre tournant avec des élèves qui perturbent les cours dans certains lycées de Dakar en délogeant leurs camarades de classe, a relevé en outre Mamadou Lamine Dianté.

Jeudi 12 Avril 2012




1.Posté par migui le 13/04/2012 00:23
aujourdhui , c est une honte d etre enseignant au senegal , des gens qui passent tout leurs temps a demander de l argent au moment ou la moitie des senegalais sont en famine .
les enseignants sont tout le temps en greve , et a la fin du mois ils sont les premiers a faire la qeue devant les banques pour toucher de l argent quils non pas travailler , c est une honte .
il faut que l etat prenne ses responsabilites pour sanctioner ces gens qui non aucun esprit patriotique .
maintenant ils renoncent a la greve 6 mois apres quils se sont rendu compte que l etat na aucun franc cfa dans ses caisses .
des gens qui ne parlent que d argent , et qui ne travaillent jamais dans leurs vies , vous avez sacrifier des generations de senegalais .
allez travaillez , et laissez les senegalais en paix , vous etes tout le temps dans les radios et televions a parler .
et pendant les vacances pourquoi vous ne pouvaient pas aller travailler dans les champs pour aider votre pays a sortir de la famine , au lieu de passer 4 mois de vacances sous les arbres et autre grand place .
le senegal est victime de ces pretendues intellectuels , allez travailler honteux .
je termine pour insister a dire l etat de prendre ses responsabilites pour sanctioner de maniere exemplaire les enseignants retardataires , et dautres qui ne font pas de resultats .

2.Posté par you le 13/04/2012 07:47
CELA EST VRAI MAIS L ETAT EST FAIBLE....SI ON APPLIQUAIT LA LOI QUI VEUT LES JOURNEES DE GREVE SOIENT DEFALQUEES DES SALAIRES ILS SRONT PAS NOMBREUX LES SYNDICATS A DECRETER 72 DE GREVES. EN REALITE C EST LE SYNDICAT QUI DOIT RISTOURNER A SES MEMBRES LES JOURS NON PAYES CAR NON TRAVAILLES.....

3.Posté par jeanjules le 13/04/2012 20:51
Les enseignants sont aussi méritant que les autres travailleurs de la fonction publique. Nous sommes de haut fonctionnaires, il y'a parmi nous des agents de la hiérarchie A1. C'est pourquoi nous avons décider de ne plus accepter l'injustice que nous subissons. Nous en assumons toutes les conséquences.
Nous ne sommes pas des cultivateurs et pour votre info nous n'avons pas trois mois de vacances car nous travaillons jusqu'en fin juillet.



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