Le Conseil des ministres, un lieu stratégique de la décision gouvernementale

Réunion inscrite dans la Constitution et rituel codifié, le Conseil des ministres est la formation collégiale qui réunit, selon les normes protocolaires, l’ensemble des ministres de la République et le secrétaire général du gouvernement. Au Sénégal, cette rencontre qui se tient de manière hebdomadaire est présidée par le Chef de l’Etat.


Le Conseil des ministres, un lieu stratégique de la décision gouvernementale
En cas d'empêchement de ce dernier toutefois, le Conseil des ministres peut se tenir exceptionnellement sous l'autorité du Premier ministre, mais avec un ordre du jour déterminé en collaboration avec le Président. Pendant le régime libéral qui a administré les affaires publiques de 2000 à 2012, le Conseil des ministres était organisé le jeudi. Un pied de nez de Me Abdoulaye Wade, avaient vu certains observateurs, à l’ancien pouvoir socialiste qui tenait traditionnellement ses Conseils de ministres le mardi. L’ordre du jour du Conseil des ministres est déterminé de manière conjointe par le Président et le Premier ministre. Le chef du Gouvernement le propose et le chef de l’État l’arrête, indique-t-on.

En temps normal, la principale réunion de l’exécutif se tient à la salle du Conseil des ministres, logée au palais de la République. Sous Wade, la pléthore des ministres avait rendu la salle exigüe. Conséquence : la réunion du Conseil des ministres s’est tenue jusqu’au départ de Wade à la Salle des banquets. L’orthodoxie sera-t-elle de mise avec Macky Sall ? De manière classique, la rencontre gouvernementale est le lieu des grandes décisions qui concernent la gestion du pays.

Les projets de loi et les décrets qui doivent être signés y sont abordés, les nominations des cadres de l’Etat (chefs d'entreprises publiques, de la haute administration, etc.) y sont consacrées. Une partie de la réunion concerne enfin les communications des ministres prévues à l'ordre du jour et qui varient selon l'actualité du moment et les projets de loi en cours, notent les sources autorisées.
Vendredi 13 Avril 2012
sudonline.sn




1.Posté par AVOCAT le 13/04/2012 11:09
Au final, il ressort que le régime de l'alternance, qui disposait pourtant d'importants atouts, a été synonyme d'occasions manquées, d'initiatives inhibées, de bonnes idées gâchées, de découragement des bonnes volontés, etc. du simple fait que les hommes et les femmes qui auraient pu concevoir et mettre en œuvre les politiques publiques adéquates ont été, dès le départ, systématiquement marginalisés, au profit de ceux qui avaient décidé de faire du secteur des TIC leur chasse gardée. Afin de renverser cette situation, qui a fait perdre du temps et des opportunités à notre pays, il est de la responsabilité des nouvelles autorités de faire un état des lieux sans complaisance, mettre de l'ordre et de l'éthique dans le secteur, élaborer une stratégie nationale dynamique, créer des mécanismes de suivi et des cadres concertation, donner la priorité au secteur privé national, garantir l'accès du plus grand nombre aux opportunités offertes par les TIC et libérer les énergies créatrices qui permettront au Sénégal de bâtir une société de l'information inclusive, solidaire, ouverte, prospère, en adéquation avec les valeurs et les besoins de ses citoyens tout en s'inscrivant dans la perspective de l'intégration africaine.

Olivier Sagna
Secrétaire général d'OSIRIS



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