A trois semaines des championnats du monde qui se tiendront du 22 au 30 août à Pékin, les soupçons de dopage refont surface dans le milieu de l’athlétisme. Le Sunday Times britannique et le groupe de radio-diffusion allemand ARD/WRD publient samedi 1er et dimanche 2 août les résultats d’une vaste enquête portant sur une base de données de 12 000 tests sanguins entre 2001 et 2012, et détenus par la Fédération internationale de l’athlétisme (IAAF).
L’analyse de ces tests effectués sur 5 000 athlètes montre que plus de 800 d’entre eux ont donné des échantillons sanguins qui soit étaient « anormaux », soit « suggéraient grandement » le dopage, rapporte la BBC qui a également eu accès aux documents. Sur les 146 médaillés mondiaux ou olympiques de 2001 à 2012 sur les distances de demi-fond et fond, un tiers présenterait des valeurs suspectes. Les disciplines les plus suspectes sont le 1 500 m et le 20 km marche. Selon la BBC, des soupçons planent sur dix médailles olympiques gagnées lors des Jeux de Londres de 2012. Et sur certains podiums, les trois médaillés avaient des résultats sanguins douteux.
L’analyse de cette base de données cible deux pays en particulier : la Russie, déjà visée par une enquête de l’Agence mondiale antidopage depuis décembre, et le Kenya, un pays où la « volonté de dissimuler le dopage » serait présente « jusqu’au sommet de la fédération d’athlétisme », selon le Sunday Times. Le pourcentage de Francais aux valeurs anormales est de 5 %, ce qui place leur pays plutôt parmi les bons élèves.
Pas de commentaire de l’IAAF
Des tests sanguins anormaux ne sont pas en eux-mêmes une preuve de dopage, mais la publication de ces données est très embarrassante pour l’IAAF, en pleine succession interne : un nouveau président doit être élu le 19 août à Pékin, à l’occasion des Mondiaux d’athlétisme – les anciens champions olympiques Sebastian Coe et Serguei Bubka sont candidats pour le poste.
« Nous devons attendre la transcription de tout cela avant de faire des commentaires », a déclaré dimanche à la presse le secrétaire général de l’IAAF, Essar Gabriel. La fédération internationale, détentrice de cette fameuse base de données sur laquelle se sont appuyés le Sunday Times et l’ARD, s’est fendue d’un communiqué expliquant que les seuls contrôles anti-dopage fiables sont ceux menés en accord avec le protocole très strict établi dans le cadre du passeport biologique : « Toute autre approche (...) n’est que de la spéculation ».
L’Agence mondiale antidopage (AMA), qui s’est dite « très inquiète », a quant à elle annoncé que sa commission indépendante, chargée il y a quelques mois d’enquêter sur le dopage au sein de l’athlétisme russe, élargirait son enquête.
L’analyse de ces tests effectués sur 5 000 athlètes montre que plus de 800 d’entre eux ont donné des échantillons sanguins qui soit étaient « anormaux », soit « suggéraient grandement » le dopage, rapporte la BBC qui a également eu accès aux documents. Sur les 146 médaillés mondiaux ou olympiques de 2001 à 2012 sur les distances de demi-fond et fond, un tiers présenterait des valeurs suspectes. Les disciplines les plus suspectes sont le 1 500 m et le 20 km marche. Selon la BBC, des soupçons planent sur dix médailles olympiques gagnées lors des Jeux de Londres de 2012. Et sur certains podiums, les trois médaillés avaient des résultats sanguins douteux.
L’analyse de cette base de données cible deux pays en particulier : la Russie, déjà visée par une enquête de l’Agence mondiale antidopage depuis décembre, et le Kenya, un pays où la « volonté de dissimuler le dopage » serait présente « jusqu’au sommet de la fédération d’athlétisme », selon le Sunday Times. Le pourcentage de Francais aux valeurs anormales est de 5 %, ce qui place leur pays plutôt parmi les bons élèves.
Pas de commentaire de l’IAAF
Des tests sanguins anormaux ne sont pas en eux-mêmes une preuve de dopage, mais la publication de ces données est très embarrassante pour l’IAAF, en pleine succession interne : un nouveau président doit être élu le 19 août à Pékin, à l’occasion des Mondiaux d’athlétisme – les anciens champions olympiques Sebastian Coe et Serguei Bubka sont candidats pour le poste.
« Nous devons attendre la transcription de tout cela avant de faire des commentaires », a déclaré dimanche à la presse le secrétaire général de l’IAAF, Essar Gabriel. La fédération internationale, détentrice de cette fameuse base de données sur laquelle se sont appuyés le Sunday Times et l’ARD, s’est fendue d’un communiqué expliquant que les seuls contrôles anti-dopage fiables sont ceux menés en accord avec le protocole très strict établi dans le cadre du passeport biologique : « Toute autre approche (...) n’est que de la spéculation ».
L’Agence mondiale antidopage (AMA), qui s’est dite « très inquiète », a quant à elle annoncé que sa commission indépendante, chargée il y a quelques mois d’enquêter sur le dopage au sein de l’athlétisme russe, élargirait son enquête.
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