Idrissa Seck face aux épreuves du second groupe du parrainage : Ça passe ou ça casse


Idrissa Seck face aux épreuves du second groupe du parrainage : Ça passe ou ça casse
Curieusement, le rewmiste en chef doit passer par ce qu'on peut appeler des barrages, si c'était en football, pour prétendre participer à la présidentielle. En effet, là où un candidat comme Ousmane Sonko qui en est à sa première élection, n'a pas eu de difficultés pour réunir le nombre de parrains exigés par la loi, Idrissa Seck a buté sur la 7e région. “Ndamal Kadior” a fait le plein dans 6 régions, avec l'obligation de compléter 8 parrainages à Ziguinchor. Ses partisans ont sans doute vu en cela un affront à eux lancés par le Conseil constitutionnel. C'est d'ailleurs pour cette raison que certains d'entre eux en ont ri. Pour eux, c'était une manière pour le pouvoir de “ralentir” leur leader qui n'a jamais été confronté à pareille situation. Mais pour rendre la gifle, les équipes se sont immédiatement lancés aux trousses des 8 parrains et ont récolté plus que ce qui leur a été demandé. À Bignona, les rewmistes ont collecté plus de 170 parrains, histoire de sécuriser la candidature de leur mentor.
Ce mardi, Idrissa Seck, à l'image de Malick Gakou et de Madické Niang sont convoqués au Conseil constitutionnel pour savoir si oui ou non, leur dossier a des chances d'être accepté. Les rewmistes n'en doutent pas. Cette épreuve n'est rien d'autre qu'une formalité pour eux. Cependant, ils s'attendent au pire comme l'a souligné le Dr Abdourahmane Diouf lors du lancement du Programme d'Idrissa Seck. Le porte-parole de Rewmi assurait que Idrissa Seck a régularisé son dossier en ajoutant qu'il ne serait pas surpris de voir le pouvoir invalider la candidature de l'ancien maire de Thiès. Ce qui serait un tremblement de terre.
Pour avoir participé aux deux dernières présidentielles, Idrissa Seck aura montré qu'il a des arguments à faire valoir. Tel un sphinx, il a toujours donné la preuve qu'il peut renaître de ses cendres. Après l'affaire Makka et Bakka, nombreux sont les Sénégalais qui croyaient l'ancien Premier ministre mort politiquement. Mais il a prouvé le contraire lors du congrès d'investiture tenu par le JDS.
“Il s'est réconcilié avec le peuple”, jubilaient ses partisans qui, depuis, se font de plus en plus visibles sur les réseaux sociaux qui était jusque-là la chasse gardée du candidat de Pastef. Avec un tel regain de confiance, le Président du Parti Rewmi est parti pour être l'une des attractions de la campagne électorale qui s'annonce. Car, et il doit en être conscient, cette fois ci, ça passe ou ça casse !
Lundi 7 Janvier 2019




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