Gestion souveraine du PUDC : « Le Sénégal est prêt…. Nous l’avons toujours été » (Mr. Souleymane J. DIOP)


S’il existe dans ce pays un programme qui vend le mieux la destination Sénégal, c’est bien le PUDC (Programme d’Urgence de Développement Communautaire). En effet, plus de vingt délégations de vingt pays différents, ont le fait le déplacement de Dakar pour venir s’abreuver à la source du PUDC/Sénégal. La dernière en date, nous vient du Ghana, elle est dirigée par Mme Haros Mavis KOOMER, ministre des Initiatives Spéciales au Développement, accompagnée du directeur pays du PNUD/Ghana et d’une très forte délégation. Elle a été reçue par le Ministre Délégué en charge du PUDC, Mr. Souleymane Jules DIOP, ce Mardi 24 Octobre, qui leur a souhaité la bienvenue au nom du chef de l’Etat, Mr. Macky SALL et du Premier Ministre M. Mohamed B. A. DIONNE. Si le Sénégal a décidé d’aller apprendre du Ghana de sa gestion du pétrole et du gaz, le Ghana lui a décidé de venir apprendre du Sénégal le PUDC. Un bel « exemple de coopération Sud/Sud » s’est réjoui d’emblée le Mr. DIOP qui s’est ensuite, dans la langue de Shakespeare, adonné à son jeu favori dont il a lui seul le secret : expliquer le PUDC. En effet, pour bien porter un projet il faut en être convaincu. En mettant en place ce programme, il s’agissait pour l’Etat de répondre à des préoccupations et aller vers une équité territoriale. Avec comme équation à résoudre, comment faire plus de routes, plus de forages, plus d’infrastructures…en si peu de temps ? Les résultats dans ce domaine ont été  présentés avec brio à la délégation Ghanéenne. « Nous sommes venus apprendre de votre riche expérience et nous avons beaucoup appris. Nous avons même appris bien plus que ce que nous sommes venus chercher » s’est réjouie, l’honorable Haros Mavis KOOMER. Son pays le Ghana a en effet décidé d’injecter un million de dollars dans chaque commune. Une masse  d’argent énorme  si l’on sait que Ghana en compte 576, « il faut donc un programme efficace qui puisse répondre aux préoccupations du peuple Ghanéen. Et le PUDC est un bon programme » a dit l’honorable H. M. KOOMER.  A Dakar depuis Dimanche, Mme KOOMER et sa délégation se sont aussi rendu dans la commune de Fandène (Thiès), où elle a reçu un accueil chaleureux de la part des populations, pour constater de visu les réalisations du programme dans cette commune. Sur place, dira-t-elle, « j’ai vu la joie dans les yeux des populations »
Gestion souveraine du PUDC «  le Sénégal est prêt. Nous l’avons toujours été »
Le mois passé, de la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies à New-York, le chef de l’Etat avait révélé l’option du Sénégal à engager la deuxième phase du PUDC  l’Etat a, en deux ans, acquis « l’efficacité » qu’il recherchait aux côtés du PNUD. Selon le Ministre délégué en charge du PUDC « le Sénégal est prêt. Nous l’avons toujours été. Nous avons les ressources humaines qu’il faut pour réaliser nos projets, nos programmes. Nous avons pensé à un moment donné que travailler avec le PNUD était quelque chose de faisable parce que le cadre de nos relations et des conventions qui nous lient le permet et ceci permettait un gain de temps, pour plus d’efficacité, pour plus d’efficience. Donc nous ne le regrettons pas. Cette collaboration est magnifique et nous avons-nous même en tant qu’organisation beaucoup appris. Ceci dit nous allons au terme de deux ans d’urgence et ce sera à la haute autorité d’apprécier la suite à donner à cette collaboration qui est salué partout dans le monde, comme un exemple et naturellement moi je ne ferais que suivre et respecter dans ce cadre-là, le choix qui sera celui du gouvernement. Mais pour le moment, en tout cas jusqu’au moment où l’on vous parle, le contrat avec le PNUD court encore, il n’est pas terminé et hier j’ai reçu la Banque Islamique de Développement, nous sommes en discussion avec les partenaires techniques et financiers et nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour rassembler les ressources nécessaires, les moyens nécessaires pour que la collaborations se poursuit et pour la réalisation de tout ce qui est  envisagé dans la 17ère phase  du PUDC qui concerne le PNUD. Il y a déjà des aspects qui sont pris en charge par le gouvernement. Il y a dans tout ce qui est infrastructures routières, les pistes rurales des aspects exécuté par le Ministère des transports, il y a dans le domaine de l’hydraulique, des centaines de forages qui sont prévus dans le cadre du PUDC et qui sont exécutés. Donc nous sommes très satisfaits, jusqu’ici de la collaboration  avec le PNUD. Nous avons un suivi à un niveau Ministériel des réalisations et les choses se passent très bien. Et je ne ferais que saluer la diligence et aussi la disponibilité et l’engagement du PNUD à nos côtés, sans jamais oublier que c’est un programme de l’Etat du Sénégal qui est mis en œuvre par l’Etat du Sénégal. Il ne s’agit ici qu’une externalisation avec le PNUD qui devient maître d’ouvrage délégué, mais l’initiative et la décision appartiennent à l’Etat du Sénégal. »
Mardi 24 Octobre 2017




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