''Cette salinité est plus forte au niveau des tannes nus et des tannes herbus qu’au niveau des vasières, des mangroves, des zones de culture et de savane'', précise l’étude présentée mardi à Fatick, lors du Comité régional de concertation du Projet d’appui à la petite irrigation locale (PAPIL).
La salinisation contribue à la dégradation des terres de la région. ‘’Ce qui, selon le document, a un impact significatif sur les productions agricoles et la sécurité alimentaire des populations’’.
Intervenant dans la région, entre autres dans la récupération des terres salées et la promotion d’une agriculture durable, l’antenne régionale du PAPIL a proposé cette étude dont le but était de’’ mieux cerner les tendances évolutives du phénomène de la salinité’’.
Le Centre de suivi écologique (CSE) a été chargé de la mise en œuvre de l’étude (2011-2012) avec le concours de l’Institut national de pédologie (INP), pour la réalisation de la caractérisation et de l’analyse de la salinité des terres et des eaux dans les deux régions.
Selon les résultats de l’étude, les superficies affectées par le sel dans les régions de Fatick et de Kaolack sont de l’ordre de 201. 237 hectares soit 17,49% des terres.
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