La lutte contre le terrorisme dans le Sahel s’accompagne souvent d’exactions dont les populations civiles peuvent être victimes du fait de leur supposée collusion avec les jihadistes ou de leur collaboration avec les forces armées régulières.
Dans un rapport intitulé « Péril pour les populations civiles dans le Sahel » et publié ce mardi 09 juin, Amnesty International s’est intéressée à ce phénomène, mais en mettant l'accent sur les violations des droits humains dans lesquelles les forces de défense et de sécurité sont impliquées au Mali, au Niger et au Burkina Faso entre février et avril 2020.
Au Mali, précisément à Niono, dans la région de Ségou, 20 cas d’exécution extrajudiciaire et 57 cas de disparition forcée ont été recensés tandis qu’au Niger, exactement dans le département d’Ayorou, région de Tillabéri, les forces armées engagées dans la lutte contre les terroristes auraient été à l’origine de la disparition de 115 personnes. À Ouahigouya et à Djibo, respectivement situées dans les régions du nord et du Sahel burkinabé, les écarts des forces armées se seraient traduits par l’exécution extrajudiciaire de 34 civils.
C’est au total, 199 incidents qui ont été répertoriés dans ces trois pays par Amnesty International qui, pour documenter ces faits, s'est appuyée sur des témoignages de personnes ayant vécu les faits, des victimes mais aussi de dirigeants locaux.
Fort de son constat, l’Organisation non gouvernementale demande instamment aux gouvernements du Mali, du Niger et du Burkina Faso d’enquêter sur tous ces évènements et autres violations graves des droits humains qui auraient été perpétrés par leurs forces de sécurité ainsi que par les différents groupes armés présents sur leur territoire.
Aussi, exhorte-t-elle les gouvernements du Sahel à veiller à ce que les responsables soient poursuivis dans le cadre de procès équitables devant leur système judiciaire, et à mettre en œuvre toutes les mesures juridiques nécessaires pour empêcher la répétition de tels abus.
Dans un rapport intitulé « Péril pour les populations civiles dans le Sahel » et publié ce mardi 09 juin, Amnesty International s’est intéressée à ce phénomène, mais en mettant l'accent sur les violations des droits humains dans lesquelles les forces de défense et de sécurité sont impliquées au Mali, au Niger et au Burkina Faso entre février et avril 2020.
Au Mali, précisément à Niono, dans la région de Ségou, 20 cas d’exécution extrajudiciaire et 57 cas de disparition forcée ont été recensés tandis qu’au Niger, exactement dans le département d’Ayorou, région de Tillabéri, les forces armées engagées dans la lutte contre les terroristes auraient été à l’origine de la disparition de 115 personnes. À Ouahigouya et à Djibo, respectivement situées dans les régions du nord et du Sahel burkinabé, les écarts des forces armées se seraient traduits par l’exécution extrajudiciaire de 34 civils.
C’est au total, 199 incidents qui ont été répertoriés dans ces trois pays par Amnesty International qui, pour documenter ces faits, s'est appuyée sur des témoignages de personnes ayant vécu les faits, des victimes mais aussi de dirigeants locaux.
Fort de son constat, l’Organisation non gouvernementale demande instamment aux gouvernements du Mali, du Niger et du Burkina Faso d’enquêter sur tous ces évènements et autres violations graves des droits humains qui auraient été perpétrés par leurs forces de sécurité ainsi que par les différents groupes armés présents sur leur territoire.
Aussi, exhorte-t-elle les gouvernements du Sahel à veiller à ce que les responsables soient poursuivis dans le cadre de procès équitables devant leur système judiciaire, et à mettre en œuvre toutes les mesures juridiques nécessaires pour empêcher la répétition de tels abus.
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