Report de la réduction du prix des denrées alimentaires : Les koldois partagés entre désespoir, étonnement, optimisme...


Suite à l'annonce du report de la réduction des denrées de première nécessité par le Premier ministre, les fouladounabé sont partagés entre désespoir et étonnement pour le moment. Cependant, certains sont optimistes quant à cette réduction.Tout le monde a été pris au dépourvu surtout le "petit "goorgorlou" qui attendait cette baisse avec un grand espoir de même que les ménagères. Pour en savoir plus, nous avons donné la parole aux populations. Ces dernières nous ont confié qu'ils souhaitent que l’État concrétise la réduction du coût élevé de la vie sans délai.
 
 
Marème Ba, tablière : "j'ai été prise au dépourvu avec cette annonce. En ce sens, je suis déçue par cette nouvelle que j'attendais avec beaucoup d'espoir. D'ailleurs, j'étais sceptique dès l'annonce de la nouvelle sur la réduction des prix car ce n'était pas possible à cause de la crise actuelle." 
 
Dans la foulée, elle précise : " c'est une faute qui risquera de coûter cher au régime car il vient de briser l'espoir de tout le monde. Aujourd'hui, les ménagères et les chefs de famille souffrent beaucoup à cause de cette cherté de la vie. Mais en attendant, on va prendre notre mal en patience..."
 
Si chez certains cette annonce a fait l'effet de choc, d'autres restent sereins et confiants pour la suite. À l'image de Dian Diallo boucher de son état, qui estime que le régime s'inscrit dans une logique. À ce titre, il soutient " l’État ne peut pas du tic au tac régler cette cherté de la vie comme le veulent certains. C'est pourquoi, je pense que le PM a raison de différer la date de la réduction des produits de première nécessité puisque cela ne dépend pas de lui, mais de la crise mondiale. Et ceux qui critiquent sa décision ne sont que des opposants qui chercheraient à lui mettre les bâtons dans les roues. Mais ce qui est sûr, la réduction se fera de manière progressive et raisonnable."
 
Dans la ville, les femmes et les hommes sont occupés par ce fameux débat de la vie chère dont le premier ministre Ousmane Sonko avait fait l'annonce. Certains y voient une communication politique pour saupoudrer les populations et d'autres un raisonnement. Cependant, les prix restent élevés à l'image du riz, de l'huile, de l'oignon, du sucre du loyer de même que les légumes.
 
Amadou S., père de famille estime que l'engouement est devenu une illusion pour lui. Dans la foulée, il déplore en ces termes : "on vient de recevoir un coup de massue sur la tête avec cette annonce. Et on se disait que cette fois est la bonne, car nous allions respirer de l'air frais avec cette réduction des prix. D'ailleurs, nous attendions avec un grand espoir la date du 15 mai pour débuter même certains travaux avec les économies faites. Mais, hélas ! Nous nous sommes retrouvés d'un coup surpris par cette annonce du report de la réduction des prix. À ce titre, je rappelle que les pères de famille "goorgorlou" souffrent beaucoup à cause de cette hausse vertigineuse des prix. Et nous attendons que l’État prenne en charge cette question cruciale et vitale."
 
Les populations veulent que l’État aille beaucoup plus vite en s'attaquant à l'épineuse question du coût élevé du loyer aussi. Mais d'ici-là, les fouladounabé comme les autres sénégalais vont devoir prendre leur mal en patience.
 
 
 
Jeudi 16 Mai 2024
Madou Diallo



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