Les deux commissions formées après le lancement des assises de la justice le 20 mai dernier, ont restitué leurs conclusions après près d’une semaine d’échanges et de partages sur plusieurs sujets relatifs à la marche de la justice. Le ministre Ousmane Diagne et le facilitateur, Babacar Gueye ont écouté les propositions sur les réformes et modernisation de notre système judiciaire. Cependant, le point chaud de ces assises reste la question sur la présence du chef de l’Etat au sein du conseil supérieur de la magistrature.
En effet, selon plusieurs participants, le président de la république doit quitter le conseil supérieur de la magistrature. En effet, d’aucuns estiment que cette présence du chef suprême des armées au sein de la magistrature, est simplement une violation de cette quête de séparation des pouvoir tant prônée au Sénégal. La commission de réforme de la justice dont Bamba Kassé SG du Synpics a listé les recommandations, n’a pas trouvé de consensus sur la présence du chef de l’Etat dans le Csm.
Les magistrats, généralement autour de l’Union des Magistrats du Sénégal. Selon Babacar Ba du forum du justiciable, il est dangereux de penser même à éjecter le président de la république de cette instance. « J’ai vu des pays qui ont tenté cette expérience mais ont finalement échoué. Le PR et le ministre de la justice doivent continuer. Il faut savoir que la politique du président de la république est appliquée par le ministre de la justice. Même au sein de la magistrature il peut y avoir du corporatisme. Je pense que c’est une catastrophe judiciaire de sortir le président de la république du conseil supérieur de la magistrature ». En effet, c'était certes une promesse électorale.
Mais, selon Babacar Ba, « nous sommes dans un État solide pour pouvoir appliquer cette mesure » estime t-il, jugeant qu’il y’en a qui ne comprennent pas les enjeux. Cette question qui a même était très agitée sous l’ère Macky Sall, revient avec ces concertations autour de réformes promises par le nouveau régime. D’ailleurs ce dernier, pour rappel, lors de la période de campagne et bien avant, à l’occasion de ces rencontres avec les sénégalais, avait promis de faire le nettoyage dans le système judiciaire. Le président de la république Bassirou Diomaye Faye a donc le dernier mot sur ce point qui, visiblement ne fera jamais l’objet de consensus.
En effet, selon plusieurs participants, le président de la république doit quitter le conseil supérieur de la magistrature. En effet, d’aucuns estiment que cette présence du chef suprême des armées au sein de la magistrature, est simplement une violation de cette quête de séparation des pouvoir tant prônée au Sénégal. La commission de réforme de la justice dont Bamba Kassé SG du Synpics a listé les recommandations, n’a pas trouvé de consensus sur la présence du chef de l’Etat dans le Csm.
Les magistrats, généralement autour de l’Union des Magistrats du Sénégal. Selon Babacar Ba du forum du justiciable, il est dangereux de penser même à éjecter le président de la république de cette instance. « J’ai vu des pays qui ont tenté cette expérience mais ont finalement échoué. Le PR et le ministre de la justice doivent continuer. Il faut savoir que la politique du président de la république est appliquée par le ministre de la justice. Même au sein de la magistrature il peut y avoir du corporatisme. Je pense que c’est une catastrophe judiciaire de sortir le président de la république du conseil supérieur de la magistrature ». En effet, c'était certes une promesse électorale.
Mais, selon Babacar Ba, « nous sommes dans un État solide pour pouvoir appliquer cette mesure » estime t-il, jugeant qu’il y’en a qui ne comprennent pas les enjeux. Cette question qui a même était très agitée sous l’ère Macky Sall, revient avec ces concertations autour de réformes promises par le nouveau régime. D’ailleurs ce dernier, pour rappel, lors de la période de campagne et bien avant, à l’occasion de ces rencontres avec les sénégalais, avait promis de faire le nettoyage dans le système judiciaire. Le président de la république Bassirou Diomaye Faye a donc le dernier mot sur ce point qui, visiblement ne fera jamais l’objet de consensus.
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