Le maçon Bassirou D. risque de passer ses dix dernières années derrière les barreaux. Accusé d'attouchement et de pédophilie sur des mineurs de même sexe, l'accusé a fait face au juge ce mardi devant la Chambre criminelle de Dakar. En effet, il ressort des débats d'audience que les faits ont eu lieu au courant de l'année 2021. Bassirou D. avait été engagé pour terminer un chantier dans le domicile des gamins Ch. B. Mb. et S. S. Mb. Ainsi, lors de ses heures de travail, il appâtait les enfants pour qu'ils lui fassent du thé. Et quand, les gamins le suivent à l'étage, il leur demande de tenir son sexe jusqu'à ce qu'il puisse satisfaire sa libido. Malgré les menaces de leur bourreau, les enfants ont vendu la mèche à leur mère qui a alerté leur père. Ce dernier a par la suite saisie les enquêteurs de la police de Dieuppeul qui ont procédé à son arrestation. En détention préventive depuis 3 ans, il a été jugé ce mardi devant la Chambre criminelle de Dakar pour des actes d'attouchement et de pédophilie.
À la barre, il a catégoriquement réfuté les faits qui leur sont reprochés, il ne connaissait pas les enfants présentés à la barre. " Durant, un mois 15 jours, c'est moi qui m'occuperait de leur chantier. Et un jour, j'ai passé la nuit là-bas avec ma femme, la nommée Yacine, (une tante des victimes), avait des comportements bizarres. Depuis, ce jour, j'ai cessé de passer la nuit dans le chantier. Après avoir terminé les travaux, j'ai eu des altercations avec elle parce qu'elle me devait la somme de 75 000 francs Cfa. Elle refusait de me payer sous prétexte que je n'avais pas encore terminé les travaux. Par la suite, j'ai repris le travail comme si de rien n'était. À ma grande surprise, les éléments de la police de Dieuppeul se sont présentés à moi. Et m'ont embarqué avec eux", déclare-t-il.
Âgé de 11 ans, la victime Ch. B. Mbengue raconte sa mésaventure avec son présumé bourreau. " J'étais en train de jouer avec dehors avec mon ami Mouhamed. Par la suite, il nous a demandé de venir lui faire du thé au quatrième étage. Lorsque je l'ai suivi, il m'a demandé de jouer avec son sexe. Ce que j'ai fait, jusqu'à ce qu'un liquide blanc sorte de son pénis. Et il m'a menacé de ne rien dire à personne. Par la suite, je suis descendu me laver les mains avant d'aller rejoindre ma mère qui m'attendait pour le repas", narre-t-il.
Quant à S. S. Mbengue, il dira que l'accusé l'a trouvé devant la chambre de sa mère avant de lui demander de venir vérifier son travail. " Je l'ai suivi à l'étage. Au moment de descendre, il m'a demandé de lui toucher son sexe. Mais j'ai refusé et je me suis enfui.
Père des victimes, Assane Mbengue a souligné qu'il a été informé des faits par son épouse. En quittant Touba, je suis directement allé à la police.
Prenant la parole, le procureur a fait savoir qu'il s'agit d'un récit entretenu par deux mineurs de 10 et 12 ans à l'époque des faits qui accusent le sieur Dieng de les avoir soumis à un acte sexuel. C'est-à-dire, explique le ministère public, que les enfants jouent avec sa partie génitale jusqu'à éjaculations. " Les parties civiles n'ont pas varié dans leurs déclarations depuis l'enquête préliminaire. Et l'accusé a toujours nié les faits. Nous sommes convaincus que les deux mineurs ont raconté exactement les faits tels qu'ils se sont passés. Malgré leur jeune âge, ils ont été constants dans le récit, mais également il y a un élément important qui est le cadre dans lequel les choses se sont produites", a soutenu le parquet qui requiert 10 ans de réclusion criminelle contre Bassirou D. La défense plaide pour son acquittement.
Le jugement sera rendu le 20 juin prochain.
Aïda Ndiaye Fall
À la barre, il a catégoriquement réfuté les faits qui leur sont reprochés, il ne connaissait pas les enfants présentés à la barre. " Durant, un mois 15 jours, c'est moi qui m'occuperait de leur chantier. Et un jour, j'ai passé la nuit là-bas avec ma femme, la nommée Yacine, (une tante des victimes), avait des comportements bizarres. Depuis, ce jour, j'ai cessé de passer la nuit dans le chantier. Après avoir terminé les travaux, j'ai eu des altercations avec elle parce qu'elle me devait la somme de 75 000 francs Cfa. Elle refusait de me payer sous prétexte que je n'avais pas encore terminé les travaux. Par la suite, j'ai repris le travail comme si de rien n'était. À ma grande surprise, les éléments de la police de Dieuppeul se sont présentés à moi. Et m'ont embarqué avec eux", déclare-t-il.
Âgé de 11 ans, la victime Ch. B. Mbengue raconte sa mésaventure avec son présumé bourreau. " J'étais en train de jouer avec dehors avec mon ami Mouhamed. Par la suite, il nous a demandé de venir lui faire du thé au quatrième étage. Lorsque je l'ai suivi, il m'a demandé de jouer avec son sexe. Ce que j'ai fait, jusqu'à ce qu'un liquide blanc sorte de son pénis. Et il m'a menacé de ne rien dire à personne. Par la suite, je suis descendu me laver les mains avant d'aller rejoindre ma mère qui m'attendait pour le repas", narre-t-il.
Quant à S. S. Mbengue, il dira que l'accusé l'a trouvé devant la chambre de sa mère avant de lui demander de venir vérifier son travail. " Je l'ai suivi à l'étage. Au moment de descendre, il m'a demandé de lui toucher son sexe. Mais j'ai refusé et je me suis enfui.
Père des victimes, Assane Mbengue a souligné qu'il a été informé des faits par son épouse. En quittant Touba, je suis directement allé à la police.
Prenant la parole, le procureur a fait savoir qu'il s'agit d'un récit entretenu par deux mineurs de 10 et 12 ans à l'époque des faits qui accusent le sieur Dieng de les avoir soumis à un acte sexuel. C'est-à-dire, explique le ministère public, que les enfants jouent avec sa partie génitale jusqu'à éjaculations. " Les parties civiles n'ont pas varié dans leurs déclarations depuis l'enquête préliminaire. Et l'accusé a toujours nié les faits. Nous sommes convaincus que les deux mineurs ont raconté exactement les faits tels qu'ils se sont passés. Malgré leur jeune âge, ils ont été constants dans le récit, mais également il y a un élément important qui est le cadre dans lequel les choses se sont produites", a soutenu le parquet qui requiert 10 ans de réclusion criminelle contre Bassirou D. La défense plaide pour son acquittement.
Le jugement sera rendu le 20 juin prochain.
Aïda Ndiaye Fall
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