BRAQUAGES À OCASS / Les commerçants avouent leur incapacité à tenir tête aux bandits et interpellent autorités religieuses et étatiques.


Des véhicules qui savent mettre des plaques d'immatriculation et en changer suivant l'humeur de leurs propriétaires sans que ces derniers ne soient inquiétés, une inaction complice des autorités de l'État malgré les incessantes interpellations des populations, un déficit criard d'éléments officiant dans les postes de police et brigades de gendarmerie,  ...voilà quelques éléments majeurs qui favorisent, selon les commerçants du marché Ocass, la recrudescence des braquages. En conférence de presse ce dimanche, ces acteurs économiques de la cité religieuse ont clairement avoué leur incapacité à tenir tête aux bandits qui sont mieux armés,  difficilement identifiables et carrément criminels. 

Et comme le mal date de plusieurs années maintenant,  les commerçants ont donné le nom de plusieurs victimes qui ont été dépouillées de leurs biens matériels,  de leurs finances ou qui, en plus de ce qui précède, ont été, comme Baye  Balla Gaye et Malick Karé grièvement blessés.

Visiblement énervés de devoir encore subir les assauts répétés des malfrats, ils ont décidé  d'interpeller directement les autorités religieuses de Touba. Un mémorandum sera aussi esquissé et remis aux autorités étatiques qu'ils accusent de ne vraiment pas agir.

 
Dimanche 17 Novembre 2019




Dans la même rubrique :