La télévision numérique terrestre (TNT) sera gérée par une entreprise publique indépendante avec le même statut que la Radio télévision sénégalaise (RTS) a annoncé, dimanche à Saly-Portudal (Mbour), le secrétaire général du gouvernement, précisant qu’il s’agit d’"une position définitive" arrêtée par le gouvernement.
"Le travail est assez bien avancé de ce point de vue-là, le texte est en phase définitive pour être présenté en Conseil des ministres", a insisté M. Coulibaly à l’occasion de l’assemblée générale de l’Amicale des cadres de la RTS (ACARTS) dont il a présidé le démarrage des travaux.
Il a soutenu que les questions sur "le nouveau code de la presse" et "le passage du Sénégal de l’analogique vers le numérique" débattues par les cadres de la RTS "préoccupent le gouvernement du Sénégal".
"La TNT, c’est une révolution exceptionnelle qui intervient dans le monde des médias. Notre pays a fait un pas de géant dans ce domaine, même si les débats qu’on entend dans les médias ne reflètent pas la réalité du fait et celle de qui a été fait", a relevé le secrétaire général du gouvernement.
"En tant que professionnel, je m’étais beaucoup interrogé sur le modèle économique de ce projet. Mais, si ce modèle a aujourd’hui des difficultés, il n’en demeure pas moins que des choses exceptionnelles ont été réalisées. Il faut juste réajuster un certain nombre de choses pour que le projet aille à terme et qu’on atteigne les objectifs qui lui ont été assignés", a déclaré Coulibaly.
"Il faut un certain nombre de réajustement pour rendre plus consistante la norme qui exige beaucoup de rigueur. Parce que c’est une matière nouvelle sur laquelle il n’est pas facile de légiférer et de définir une norme définitive", a-t-il admis.
De l’avis de Babacar Touré, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), "le Comité national de pilotage de la transition de l’analogie vers le numérique (CONTAN) doit mourir de sa belle mort, parce qu’un comité de pilotage doit atterrir, sinon ce sont des histoires de fonctionnaires qui sont là à prendre des indemnités".
"C’est finalement le provisoire qui dure. La task-force est en train de faire de grand pas pour permettre au CONTAN de disparaître et qu’il lui soit substitué un organe pérenne et neutre qui va gérer le processus" a-t-il poursuivi.
"Sans cela, on sera toujours à la merci d’EXCAF, parce qu’il y a quelque part conflit d’intérêt. Nous, nous sommes préoccupés par le renforcement de la diversité et de la pluralité et pas du monolithisme ou pour un groupe ou une communauté qui prennent le pas sur un autre, profitant de positions d’influence", a soutenu Babacar Touré.
"Le travail est assez bien avancé de ce point de vue-là, le texte est en phase définitive pour être présenté en Conseil des ministres", a insisté M. Coulibaly à l’occasion de l’assemblée générale de l’Amicale des cadres de la RTS (ACARTS) dont il a présidé le démarrage des travaux.
Il a soutenu que les questions sur "le nouveau code de la presse" et "le passage du Sénégal de l’analogique vers le numérique" débattues par les cadres de la RTS "préoccupent le gouvernement du Sénégal".
"La TNT, c’est une révolution exceptionnelle qui intervient dans le monde des médias. Notre pays a fait un pas de géant dans ce domaine, même si les débats qu’on entend dans les médias ne reflètent pas la réalité du fait et celle de qui a été fait", a relevé le secrétaire général du gouvernement.
"En tant que professionnel, je m’étais beaucoup interrogé sur le modèle économique de ce projet. Mais, si ce modèle a aujourd’hui des difficultés, il n’en demeure pas moins que des choses exceptionnelles ont été réalisées. Il faut juste réajuster un certain nombre de choses pour que le projet aille à terme et qu’on atteigne les objectifs qui lui ont été assignés", a déclaré Coulibaly.
"Il faut un certain nombre de réajustement pour rendre plus consistante la norme qui exige beaucoup de rigueur. Parce que c’est une matière nouvelle sur laquelle il n’est pas facile de légiférer et de définir une norme définitive", a-t-il admis.
De l’avis de Babacar Touré, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), "le Comité national de pilotage de la transition de l’analogie vers le numérique (CONTAN) doit mourir de sa belle mort, parce qu’un comité de pilotage doit atterrir, sinon ce sont des histoires de fonctionnaires qui sont là à prendre des indemnités".
"C’est finalement le provisoire qui dure. La task-force est en train de faire de grand pas pour permettre au CONTAN de disparaître et qu’il lui soit substitué un organe pérenne et neutre qui va gérer le processus" a-t-il poursuivi.
"Sans cela, on sera toujours à la merci d’EXCAF, parce qu’il y a quelque part conflit d’intérêt. Nous, nous sommes préoccupés par le renforcement de la diversité et de la pluralité et pas du monolithisme ou pour un groupe ou une communauté qui prennent le pas sur un autre, profitant de positions d’influence", a soutenu Babacar Touré.
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