C'est avec un moral au raz des pâquerettes que le Président Diouf a regretté la déchéance de Blaise Compaoré sorti par la petite porte, au Burkina Faso . Ce dernier pouvait, selon lui, se frayer un chemin plus honorable s'il avait «vu les choses venir». Étonnant, semble se dire l'ancien Chef d'Etat Sénégalais qui considère « son ami» Compaoré comme un fin tacticien politique .
«C'est confirmé mon amitié pour Blaise Comparé», dit-il, avant de préciser que celui-ci n'a pas su prendre la bonne décision en suivant notamment les conseils de François Hollande. Pourtant, poursuit Diouf sur France 24 : « Blaise a l'esprit développé et un talent politique qui devait lui permettre de sentir ce qu'il fallait faire et ce qu'il ne fallait pas faire».
Foncièrement contre ce qui peut être considéré comme une gourmandise politique chez certains chefs d'Etats africains qui manipulent généralement leurs constitutions pour se frayer des brèches afin de pouvoir se représenter à une élection, Abdou Diouf martèle qu'au vu de l'évolution actuelle des temps, deux mandats suffisent.
«Nous avons un texte normatif qui est la déclaration de Bamako. L'OIF est contre toute modification subreptice à quelques mois d'une échéance électorale. Je suis pas un donneur de leçons, mais deux mandats c'est suffisant. Je ne suis pas le mieux placé pour le faire. J'ai été président pendant 19 ans» précise-t-il.
A défaut d'avoir pris conscience ( lui ) à temps du fait que nul ne doit essayer de s'éterniser au pouvoir, le socialiste dit avoir tout compris lorsqu'il s'est retrouvé au second tour. «J'ai souhaité perdre la présidentielle après le second tour». Selon lui, un nouveau mandat pouvait installer le pays dans une instabilité irréfragable...
«C'est confirmé mon amitié pour Blaise Comparé», dit-il, avant de préciser que celui-ci n'a pas su prendre la bonne décision en suivant notamment les conseils de François Hollande. Pourtant, poursuit Diouf sur France 24 : « Blaise a l'esprit développé et un talent politique qui devait lui permettre de sentir ce qu'il fallait faire et ce qu'il ne fallait pas faire».
Foncièrement contre ce qui peut être considéré comme une gourmandise politique chez certains chefs d'Etats africains qui manipulent généralement leurs constitutions pour se frayer des brèches afin de pouvoir se représenter à une élection, Abdou Diouf martèle qu'au vu de l'évolution actuelle des temps, deux mandats suffisent.
«Nous avons un texte normatif qui est la déclaration de Bamako. L'OIF est contre toute modification subreptice à quelques mois d'une échéance électorale. Je suis pas un donneur de leçons, mais deux mandats c'est suffisant. Je ne suis pas le mieux placé pour le faire. J'ai été président pendant 19 ans» précise-t-il.
A défaut d'avoir pris conscience ( lui ) à temps du fait que nul ne doit essayer de s'éterniser au pouvoir, le socialiste dit avoir tout compris lorsqu'il s'est retrouvé au second tour. «J'ai souhaité perdre la présidentielle après le second tour». Selon lui, un nouveau mandat pouvait installer le pays dans une instabilité irréfragable...
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