Car cette affaire n'est malheureusement pas isolée. Elle en rappelle notamment une autre, survenue il y a quelques mois, plus au nord, dans la province de Balkh. Une jeune femme de 30 ans avait été tabassée si violemment par son mari et sa famille qu’elle en est restée paralysée. Son tort ? Avoir accouché d’une petite fille. Parwana avait elle-même raconté son histoire dans les médias locaux. Elle avait confié avoir ensuite été forcée de se prostituer, tandis que son époux s’était remarié. «J’étais traitée comme une esclave», avait-elle dit à la chaîne TOLO News
En 2012, une Afghane avait encore été étranglée à mort par son mari, dans la province de Kunduz, pour avoir donné naissance à une petite fille pour la troisième fois. En avril dernier, Amnesty International a rendu public un rapport alarmant sur la situation des femmes, malgré la loi de 2009, qui a criminalisé 22 cas de violences faites aux femmes. Une enquête qui prouve malheureusement que quatorze ans après la chute du régime taliban, et alors que le retrait des troupes étrangères s’achève, le chemin à parcourir reste long pour les droits des femmes…
Ce lundi, Al Jazeera consacre justement un reportage sur l’Afghan Women Skills Development Centre (AWSDC), un établissement qui a ouvert ses portes à Kaboul pour toutes les femmes victimes de prostitution, de violences domestiques ou encore de mariage forcé.
ParisMatch
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