Les commerçants et marchands ambulants de Sandaga, victimes collatérales des manifestations politiques enregistrées dans le cadre la campagne électorale, ont lancé le slogan ’’Touche pas à ma table’’ en vue de demander aux manifestants de ne plus se servir de leurs outils de travail pour allumer des brasiers ou ériger des barricades.
Digérant mal la destruction de leur matériel, les commerçants et marchands ambulants du plus grand lieu de négoce de Dakar ont, lundi après-midi peu après la fin d’une manifestation au centre-ville, déployé des banderoles sur lesquelles on pouvait leur nouveau slogan.
’’A chaque manifestation, ils prennent nos tables et nos marchandises qu’ils brûlent. Nous disons : ça suffit !’’, martèle Mohamed Guèye dit ’’Prophète’’, président de l’Association ‘’Jappoo ligueye’’ de Sandaga.
’’Nous ne voulons pas entrer dans le jeu des politiciens, sinon ça risque d’être très compliqué. A chaque fois, nos camarades ambulants essaient de riposter, mais nous les appelons au calme’’, explique-t-il.
Les commerçants invitent les autorités et les responsables politiques à les aider à sécuriser leurs biens. ’’Nous voulons qu’on assure notre sécurité et celle de nos biens’’, dit-il.
’’Les leaders politiques doivent avoir plus de responsabilités et œuvrer pour la paix civile’’, a estimé Mohamed Guèye avant d’ajouter : ’’Nous les appelons au dialogue, car cela ne mène à rien de brûler ce pays qui nous est cher’’.
’’Les manifestations de ces temps-ci sont intenses et c’est nous marchands ambulants qui payons les pots qu’on n’a pas cassés’’, déplore, de son côté, le président de l’Union des marchands étalagistes de Dakar.
Tout en regrettant l’attitude des manifestants, Makhoudia Ngom souligne : ’’Nous subissons de grande pertes financières. Une table coûte 75000 FCFA. Si cela ne s’arrête pas, nous allons porter plainte contre tout candidat qui sera responsable des destructions de nos biens’’.
Les opposants ’’ont le droit d’exprimer ici (à Sandaga) leur ras-le-bol par la marche’’, reconnaît-t-il toutefois avant d’ajouter : ‘’Nous aussi, ce lieu nous permet de gagner dignement notre vie. C’est ce travail qui nourrit nos familles. C’est notre gagne-pain’’.
Digérant mal la destruction de leur matériel, les commerçants et marchands ambulants du plus grand lieu de négoce de Dakar ont, lundi après-midi peu après la fin d’une manifestation au centre-ville, déployé des banderoles sur lesquelles on pouvait leur nouveau slogan.
’’A chaque manifestation, ils prennent nos tables et nos marchandises qu’ils brûlent. Nous disons : ça suffit !’’, martèle Mohamed Guèye dit ’’Prophète’’, président de l’Association ‘’Jappoo ligueye’’ de Sandaga.
’’Nous ne voulons pas entrer dans le jeu des politiciens, sinon ça risque d’être très compliqué. A chaque fois, nos camarades ambulants essaient de riposter, mais nous les appelons au calme’’, explique-t-il.
Les commerçants invitent les autorités et les responsables politiques à les aider à sécuriser leurs biens. ’’Nous voulons qu’on assure notre sécurité et celle de nos biens’’, dit-il.
’’Les leaders politiques doivent avoir plus de responsabilités et œuvrer pour la paix civile’’, a estimé Mohamed Guèye avant d’ajouter : ’’Nous les appelons au dialogue, car cela ne mène à rien de brûler ce pays qui nous est cher’’.
’’Les manifestations de ces temps-ci sont intenses et c’est nous marchands ambulants qui payons les pots qu’on n’a pas cassés’’, déplore, de son côté, le président de l’Union des marchands étalagistes de Dakar.
Tout en regrettant l’attitude des manifestants, Makhoudia Ngom souligne : ’’Nous subissons de grande pertes financières. Une table coûte 75000 FCFA. Si cela ne s’arrête pas, nous allons porter plainte contre tout candidat qui sera responsable des destructions de nos biens’’.
Les opposants ’’ont le droit d’exprimer ici (à Sandaga) leur ras-le-bol par la marche’’, reconnaît-t-il toutefois avant d’ajouter : ‘’Nous aussi, ce lieu nous permet de gagner dignement notre vie. C’est ce travail qui nourrit nos familles. C’est notre gagne-pain’’.
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