Trente et un ans après l'horreur, la mémoire reste vive, poignante et profondément ancrée dans les cœurs. Ce 7 avril 2025, à Dakar, la communauté rwandaise et ses amis se sont réunis pour commémorer le génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda en 1994. Une cérémonie empreinte de solennité, de recueillement et de promesses de résilience s'est déroulée sous le regard ému de nombreuses autorités sénégalaises, diplomates, membres d'organisations internationales et rescapés.
Dans un discours bouleversant, l'ambassadeur du Rwanda au Sénégal, Festus Bizimana, a appelé à « sécher les larmes » - celles des veuves, des orphelins et des survivants - par l'unité, la dignité, l'amour et la reconstruction d'un Rwanda tourné vers la paix et la prospérité.
« Le Rwanda sèchera définitivement ses larmes si nous restons unis et rebâtissons ensemble notre patrie, balayant d'un souffle les manigances des colonisateurs qui cherchent à briser nos rêves d'avenir », a-t-il martelé, suscitant l'émotion dans une salle recueillie.
Ce moment de commémoration a également été l'occasion de rappeler les responsabilités historiques : celles d'un monde qui a détourné les yeux, laissant se perpétrer l'un des pires génocides du XXe siècle. Bizimana a dénoncé l'inaction de la communauté internationale, notamment le retrait des Casques bleus des Nations unies alors que le sang coulait dans les rues du Rwanda.
Mais il a aussi salué le courage de ceux qui ont bravé l'indifférence. Un hommage particulier a été rendu au capitaine sénégalais Mbaye Diagne, héros discret tombé en sauvant des vies. La présence de son épouse dans l'assistance a profondément ému les participants, venus honorer la mémoire d'un homme resté fidèle à l'humanité face à la barbarie.
« Le Rwanda était enterré. Mais ceux qui pensaient l'avoir anéanti ignoraient qu'il était une semence. Des cendres s'est élevée une nation plus forte », a souligné Bizimana, rendant hommage à la résilience exceptionnelle du peuple rwandais.
Aujourd'hui, le Rwanda se présente comme un symbole de renaissance. Un pays qui a su panser ses plaies et construire, sur les ruines du passé, une société résolument tournée vers l'avenir. L'ambassadeur a réaffirmé avec force la nécessité du devoir de mémoire pour prévenir toute répétition de telles atrocités.
« Nous commémorons pour ne jamais oublier, mais aussi pour démontrer que l'amour peut triompher de la haine, que la vie peut l'emporter sur la mort. »
Ce 7 avril 2025, à Dakar, le Rwanda n'a pas seulement honoré ses disparus. Il a affirmé avec force sa foi en l'avenir, en la paix, et en la puissance indéfectible de la mémoire.
Dans un discours bouleversant, l'ambassadeur du Rwanda au Sénégal, Festus Bizimana, a appelé à « sécher les larmes » - celles des veuves, des orphelins et des survivants - par l'unité, la dignité, l'amour et la reconstruction d'un Rwanda tourné vers la paix et la prospérité.
« Le Rwanda sèchera définitivement ses larmes si nous restons unis et rebâtissons ensemble notre patrie, balayant d'un souffle les manigances des colonisateurs qui cherchent à briser nos rêves d'avenir », a-t-il martelé, suscitant l'émotion dans une salle recueillie.
Ce moment de commémoration a également été l'occasion de rappeler les responsabilités historiques : celles d'un monde qui a détourné les yeux, laissant se perpétrer l'un des pires génocides du XXe siècle. Bizimana a dénoncé l'inaction de la communauté internationale, notamment le retrait des Casques bleus des Nations unies alors que le sang coulait dans les rues du Rwanda.
Mais il a aussi salué le courage de ceux qui ont bravé l'indifférence. Un hommage particulier a été rendu au capitaine sénégalais Mbaye Diagne, héros discret tombé en sauvant des vies. La présence de son épouse dans l'assistance a profondément ému les participants, venus honorer la mémoire d'un homme resté fidèle à l'humanité face à la barbarie.
« Le Rwanda était enterré. Mais ceux qui pensaient l'avoir anéanti ignoraient qu'il était une semence. Des cendres s'est élevée une nation plus forte », a souligné Bizimana, rendant hommage à la résilience exceptionnelle du peuple rwandais.
Aujourd'hui, le Rwanda se présente comme un symbole de renaissance. Un pays qui a su panser ses plaies et construire, sur les ruines du passé, une société résolument tournée vers l'avenir. L'ambassadeur a réaffirmé avec force la nécessité du devoir de mémoire pour prévenir toute répétition de telles atrocités.
« Nous commémorons pour ne jamais oublier, mais aussi pour démontrer que l'amour peut triompher de la haine, que la vie peut l'emporter sur la mort. »
Ce 7 avril 2025, à Dakar, le Rwanda n'a pas seulement honoré ses disparus. Il a affirmé avec force sa foi en l'avenir, en la paix, et en la puissance indéfectible de la mémoire.
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