Ces derniers jours, la polémique qui a surgi autour du 15éme somment de la francophonie a créé un climat de malaise qui ne peut laisser personne indifférent.
L’indépendance que nous avons acquise depuis 1960 doit être une réalité et non une utopie .La France Hier, La France aujourd’hui, toujours la France ! La France ne peut rien nous apporter. Arrêtons de nous victimiser, croyons en nous-mêmes et volons de nos propres ailes.
Je ne pouvais pas me retenir quand François Hollande, dans son discours, qualifie l’Afrique, d’un continent d’avenir. Vous imaginez !
Chers camarades, arrêtons de dormir sur nos lauriers. L’heure a sonné pour que notre pays, notre continent puisse s’affirmer et renaitre librement et en toute autonomie.
Et cette renaissance à laquelle nous aspirons sera l’œuvre des forces vives de tout le continent et de notre diaspora. Chaque citoyen sénégalais et africain en général, quelque soit son espace d’action, ses domaines de compétences et sa localisation géographique, peut et doit apporter sa contribution dans l’édification d’une société meilleure libre, en s’engageant de manière résolue et constructive dans des projets vecteurs de progrès. Ceci dit, le paysan, l’éleveur, le pécheur, l’étudiant, l’enseignant, l’apprenti, le marabout, le prêtre, le guérisseur, le pharmacien, le médecin, la ménagère, le journaliste, le bureaucrate, en somme les travailleurs de tous les corps de métiers, auxquels s’ajoutent les députés, les ministres et forcement les présidents, doivent se donner la main dans un atmosphère de fraternité et de bonne gouvernance pour exécuter, chacun dans son domaine, la tache qui lui incombe dans notre nécessité d’œuvrer individuellement et collectivement pour un développement global de notre continent en général .
Nul n'ignore que nous sommes au beau milieu d'une crise certes. Notre économie est gravement affaiblie et notre système de santé coûte trop cher.
Ainsi, l’initiative du Président de la République d’organiser ce sommet à Dakar, noble projet certes, à eu à susciter une grande interrogation :
Plus de 50 milliards d’investissement ? Est-ce une priorité ?
- Quand le taux de chômage est à son niveau le plus alarmant
- Quand plusieurs de nos compatriotes ne mangent qu’une seule fois par jour
- Quand les étudiants attendent toujours de percevoir leurs bourses
- Quand le secteur du tourisme se trouve dans le creux de la vague
- Quand les produits agricoles trouvent difficilement des acquéreurs
- Quand la santé est un luxe
Cela devient grave….Et surtout il faut savoir que critiquer ce n’est pas renier mais c’est remettre en cause
Au final, l’organisation de ce sommet n'était ni opportun, ni urgent, ni prioritaire par rapport aux exigences de la demande sociale. Améliorer la qualité de vie du sénégalais devrait être la principale priorité
Toujours est-il que les intellectuels, l’intelligentsia, demeurent paradoxalement absents du débat, alors qu’il est tant de voler au secours d’une opinion publique perplexe et dubitative qui se demande où cette polémique va mener le pays.
Mobiliser tout un pays, mobiliser toute la police et la gendarmerie, perturber la circulation routière pendant 02 jours autour d’un sommet pour la promotion d’une langue étrangère et laisser en rade les langues nationales classées dans les tiroirs de l’oubli. C’est vraiment grave.
En tout cas, une chose est sure : l’on ne pourrait asseoir un développement durable sans le retour à nos valeurs car comme le dit l’adage : « Rien ne sert de courir, il faut partir à point. »
Nous réaffirmons la grandeur de notre chère nation « Le Sénégal » tout en sachant que la grandeur n'est jamais donnée mais se mérite.
Zahir Fall
Coordonnateur du Mouvement Citoyen Wallou N’Dar
L’indépendance que nous avons acquise depuis 1960 doit être une réalité et non une utopie .La France Hier, La France aujourd’hui, toujours la France ! La France ne peut rien nous apporter. Arrêtons de nous victimiser, croyons en nous-mêmes et volons de nos propres ailes.
Je ne pouvais pas me retenir quand François Hollande, dans son discours, qualifie l’Afrique, d’un continent d’avenir. Vous imaginez !
Chers camarades, arrêtons de dormir sur nos lauriers. L’heure a sonné pour que notre pays, notre continent puisse s’affirmer et renaitre librement et en toute autonomie.
Et cette renaissance à laquelle nous aspirons sera l’œuvre des forces vives de tout le continent et de notre diaspora. Chaque citoyen sénégalais et africain en général, quelque soit son espace d’action, ses domaines de compétences et sa localisation géographique, peut et doit apporter sa contribution dans l’édification d’une société meilleure libre, en s’engageant de manière résolue et constructive dans des projets vecteurs de progrès. Ceci dit, le paysan, l’éleveur, le pécheur, l’étudiant, l’enseignant, l’apprenti, le marabout, le prêtre, le guérisseur, le pharmacien, le médecin, la ménagère, le journaliste, le bureaucrate, en somme les travailleurs de tous les corps de métiers, auxquels s’ajoutent les députés, les ministres et forcement les présidents, doivent se donner la main dans un atmosphère de fraternité et de bonne gouvernance pour exécuter, chacun dans son domaine, la tache qui lui incombe dans notre nécessité d’œuvrer individuellement et collectivement pour un développement global de notre continent en général .
Nul n'ignore que nous sommes au beau milieu d'une crise certes. Notre économie est gravement affaiblie et notre système de santé coûte trop cher.
Ainsi, l’initiative du Président de la République d’organiser ce sommet à Dakar, noble projet certes, à eu à susciter une grande interrogation :
Plus de 50 milliards d’investissement ? Est-ce une priorité ?
- Quand le taux de chômage est à son niveau le plus alarmant
- Quand plusieurs de nos compatriotes ne mangent qu’une seule fois par jour
- Quand les étudiants attendent toujours de percevoir leurs bourses
- Quand le secteur du tourisme se trouve dans le creux de la vague
- Quand les produits agricoles trouvent difficilement des acquéreurs
- Quand la santé est un luxe
Cela devient grave….Et surtout il faut savoir que critiquer ce n’est pas renier mais c’est remettre en cause
Au final, l’organisation de ce sommet n'était ni opportun, ni urgent, ni prioritaire par rapport aux exigences de la demande sociale. Améliorer la qualité de vie du sénégalais devrait être la principale priorité
Toujours est-il que les intellectuels, l’intelligentsia, demeurent paradoxalement absents du débat, alors qu’il est tant de voler au secours d’une opinion publique perplexe et dubitative qui se demande où cette polémique va mener le pays.
Mobiliser tout un pays, mobiliser toute la police et la gendarmerie, perturber la circulation routière pendant 02 jours autour d’un sommet pour la promotion d’une langue étrangère et laisser en rade les langues nationales classées dans les tiroirs de l’oubli. C’est vraiment grave.
En tout cas, une chose est sure : l’on ne pourrait asseoir un développement durable sans le retour à nos valeurs car comme le dit l’adage : « Rien ne sert de courir, il faut partir à point. »
Nous réaffirmons la grandeur de notre chère nation « Le Sénégal » tout en sachant que la grandeur n'est jamais donnée mais se mérite.
Zahir Fall
Coordonnateur du Mouvement Citoyen Wallou N’Dar
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