Le prévenu I. Mbaye est en prison depuis le 30 décembre 2022 pour tentative de vol avec violence sur une ressortissante Coréenne. En effet, il résulte de l'économie des faits que le mis en cause a croisé la dame H. Lee alors qu'elle s'apprêterait à aller au travail. Sur ces entrefaites, il a tenté de s'approprier de ses biens en la menaçant avec un clou. C'est par la suite qu'elle a eu le réflexe de s'enfuir et d'entrer dans un immeuble pour alerter les vigiles. Ces derniers se sont lancés à sa poursuite avant de finir par l'appréhender. À cet effet, la nommée Hyunjeong Lee a formellement identifié le comparant I. Mbaye comme étant son agresseur. Conduit à la police, le prévenu a été déféré et placé sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt et de correction de Rebeuss. Pour l'éclatement de la vérité, il a été jugé ce mardi 10 janvier 2023 devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.
À la barre, le prévenu persiste dans la dénégation et maintient ces déclarations à l'enquête préliminaire. Revenant sur les faits, la partie civile a déclaré avoir croisé son bourreau vers les coups de 8 heures 45 minutes alors qu'elle était sur le chemin du boulot. "Il m'a helé et m'a demandé de lui donner tout ce que je procédais avant de me menacer avec un clou. Sur ces entrefaites, j'ai réussi à prendre la fuite pour aller me cacher dans un immeuble. Par la suite, les vigiles l'ont pourchassé et l'ont appréhendé. Après avoir arrêté le prévenu, ils m'ont appelé pour que je puisse l'identifier. Et c'est dans ces circonstances qu'ils ont appelé la police", narre la victime.
Des déclarations balayées d'un revers de main par le prévenu qui soutient mordicus que la plaignante l'a confondu avec quelqu'un d'autre. "Je ne suis pas un agresseur. On s'est croisé à côté d'une poubelle. Elle m'a confondu", se défend-il.
Selon Me Ch. O. Sow assurant la défense de la partie civile, il estime que le prévenu n'a donné aucune raison valable au tribunal de n'avoir pas été sur les lieux et de faire usage de clous pour intimider la dame. " C'est la deuxième fois que cela lui arrive depuis qu'elle est venue au Sénégal. Ce jour-là, si ma cliente avait cédé à sa menace, il allait emporter tous ses biens. Heureusement, elle a eu le réflexe de crier au secours pour alerter le voisinage. Il a été formellement identifié pour être l'auteur de l'acte", a plaidé la robe noire qui demande que le prévenu soit maintenu dans les liens de la détention.
Lors de son réquisitoire, le représentant du parquet a requis deux ans de prison dont 3 mois ferme. Assurant sa propre défense, il a demandé la clémence du tribunal. Finalement, le tribunal après en avoir délibéré conformément à la loi a déclaré I. Mbaye coupable et condamné à deux de prison dont 1 mois ferme...
À la barre, le prévenu persiste dans la dénégation et maintient ces déclarations à l'enquête préliminaire. Revenant sur les faits, la partie civile a déclaré avoir croisé son bourreau vers les coups de 8 heures 45 minutes alors qu'elle était sur le chemin du boulot. "Il m'a helé et m'a demandé de lui donner tout ce que je procédais avant de me menacer avec un clou. Sur ces entrefaites, j'ai réussi à prendre la fuite pour aller me cacher dans un immeuble. Par la suite, les vigiles l'ont pourchassé et l'ont appréhendé. Après avoir arrêté le prévenu, ils m'ont appelé pour que je puisse l'identifier. Et c'est dans ces circonstances qu'ils ont appelé la police", narre la victime.
Des déclarations balayées d'un revers de main par le prévenu qui soutient mordicus que la plaignante l'a confondu avec quelqu'un d'autre. "Je ne suis pas un agresseur. On s'est croisé à côté d'une poubelle. Elle m'a confondu", se défend-il.
Selon Me Ch. O. Sow assurant la défense de la partie civile, il estime que le prévenu n'a donné aucune raison valable au tribunal de n'avoir pas été sur les lieux et de faire usage de clous pour intimider la dame. " C'est la deuxième fois que cela lui arrive depuis qu'elle est venue au Sénégal. Ce jour-là, si ma cliente avait cédé à sa menace, il allait emporter tous ses biens. Heureusement, elle a eu le réflexe de crier au secours pour alerter le voisinage. Il a été formellement identifié pour être l'auteur de l'acte", a plaidé la robe noire qui demande que le prévenu soit maintenu dans les liens de la détention.
Lors de son réquisitoire, le représentant du parquet a requis deux ans de prison dont 3 mois ferme. Assurant sa propre défense, il a demandé la clémence du tribunal. Finalement, le tribunal après en avoir délibéré conformément à la loi a déclaré I. Mbaye coupable et condamné à deux de prison dont 1 mois ferme...
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