Thiek/ Souley Dop et Modou Anta/ Balla Diouf: Des chocs caractérisés par la réhabilitation, le rachat…

Le pensionnaire de l’école de lutte de Pape Diop, a averti d’abord son adversaire : « Je suis fin prêt. Il ne me reste qu’à confirmer dimanche. Je me suis bien préparé. Je ne parle pas de Souley Dop. Mais je peux battre n’importe quel champion. On dit que c’est un bagarreur. Il n’a qu’à s’appliquer dimanche. On verra. Je ne reculerai pas. Je ne vais pas le faire devant lui. Souley Dop ne me freinera pas ». Souley Dop de répliquer : « je suis en bonne forme. Je viens dimanche avec un bon arsenal technique. Je me suis bien préparé sur tous les plans. Si je lutte avec lui, c’est parce qu’il n’y a pas de logique dans la lutte ». Dans un autre face à face proposé par Gaston production, c’est le premier combat de la soirée, Balla Diouf victime de nombreux revers dans la lutte avec frappe, aura la lourde de tâche de battre le phénoménal lutteur de Thiès, tombeur de l’aîné de son adversaire, Ouza Sow. Modou Anta va-t-il rééditer cette prouesse ? Le jeune lutteur dans une phase ascendante, compte poursuivre son chemin vers le sommet. Là où le cœur de "Lion" de l’écurie Fass est en quête de réhabilitation. Jeune, technique et ambitieux, Modou Anta qui a une seule défaite dans sa carrière, veut à tout prix devenir le champion de la capitale du Rail. « Je ne veux pas beaucoup saliver sur ce combat. C’est moi qui l’ai choisi. Il importe beaucoup pour moi. Tout le monde connait mon palmarès. Seulement, ces cinq dernières années, il y a eu des difficultés. On s’est bien préparé par rapport à ce qu’il sait faire et on va redéployer nos atouts. Il ne peut y avoir de pression. Il n’y a aucun doute. Je ne pense qu’à l’avenir. Mon adversaire est un champion, j’en suis conscient », explique Balla Diouf. Son adversaire, l’enfant chérie de Thiès lui promet du feu et minimise : « je suis jeune. Je me suis bien entraîner. C’est un vieux. Je suis fort. Balla ne m’arrêtera pas. J’ai fait quatorze combats dont deux défaites. Je t’ai accepté juste pour éviter une année blanche. Je vais te battre ».

Amadou Ahmeth Seck