Report de la présidentielle : les candidats spoliés n'ont toujours pas digéré leur élimination


Depuis l’annonce du président Macky Sall de court-circuiter le processus électoral, suspendant dans la foulée la présidentielle, la valse d’organisations qui s’opposent à cette décision ne cesse de croître. Le 14 février dernier, c'était au tour des candidats spoliés de mettre en place un front pour réclamer leur droit de participer à la présidentielle de 2024 et pour contester encore une fois la décision du Conseil constitutionnel. La pilule ne passe toujours pas pour les candidats spoliés et ils comptent se battre. 

« Le report de l’élection, malgré ces inconvénients manifestes initialement, répare les graves injustices qui nous avaient été faites » (candidats spoliés), ce sont les maux forts qu’ont tenus  les candidats retenus à l’étape du parrainage par le conseil constitutionnel lors d’une face à face ce 14 février avec la presse nationale. Regroupés autour du Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI), ces candidats dits spoliés espèrent que leurs droits de participer à cette élection seront respectés à la reprise du processus électoral. 

Dans une déclaration, le FDPEI pointe du doigt encore et encore le processus électoral et met en cause le Conseil constitutionnel. Dans ce front qui milite pour une élection inclusive, au moins 14 candidats ont signé le manifeste, parmi eux Cheikh Tidiane Gadio, Mamadou Diop Decroix, M. Amadou Ali Kane. S’agissant du dialogue national, les candidats spoliés optent pour une « concertation nationale » en vue de réformer le processus et la loi électorale.

 

Jeudi 15 Février 2024
Alain Bonang




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