Modou Diagne Fada a fermement résisté à toute tentative d'accroître l'autorité du Premier ministre en dehors des structures constitutionnelles en place. En réponse aux commentaires d'un conseiller présidentiel concernant une modification possible des responsabilités du chef du gouvernement, Modou Diagne Fada a décrit cette position comme étant déraisonnable et superflue. « Si le président a foi en son Premier ministre, il peut lui confier n'importe quelle tâche sans nécessiter de modification législative. Ce n'est pas en confiant à un Premier ministre la capacité de présider des conseils des ministres ou de reformuler la politique nationale que l'on renforce la démocratie », a-t-il affirmé, mettant en évidence que les lois actuelles permettent déjà un large espace de coordination entre les deux leaders exécutifs.
L'ex-ministre a lancé une alerte face à une dérive parlementaire non reconnue qui, selon ses dires, rappellerait le douloureux précédent du conflit entre Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia. « Nous ne souhaitons pas connaître de nouveau l’instabilité résultant d'une attribution floue des responsabilités. Le Sénégal a nommé Diomaye comme président, il doit demeurer le seul porteur de la légitimité suprême », a souligné Modou Diagne Fada, rejetant toute révision du pouvoir exécutif qui pourrait marginaliser le président en faisant du Premier ministre un acteur central, à l'instar de certains pays parlementaires.
Modou Diagne Fada termine en établissant une ligne de démarcation : aucune réforme de ce genre ne doit être mise en place sans une consultation du public. « Si l'on souhaite vraiment changer le système, qu'ils aient le courage d'organiser un référendum. » Si la population est d'accord, alors nous l'accepterons. « Mais pas par des actions clandestines ou des lois opportunistes adoptées en secret à l'Assemblée », a-t-il averti, soulignant son engagement envers un régime équilibré, stable et respectueux du suffrage universel.
L'ex-ministre a lancé une alerte face à une dérive parlementaire non reconnue qui, selon ses dires, rappellerait le douloureux précédent du conflit entre Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia. « Nous ne souhaitons pas connaître de nouveau l’instabilité résultant d'une attribution floue des responsabilités. Le Sénégal a nommé Diomaye comme président, il doit demeurer le seul porteur de la légitimité suprême », a souligné Modou Diagne Fada, rejetant toute révision du pouvoir exécutif qui pourrait marginaliser le président en faisant du Premier ministre un acteur central, à l'instar de certains pays parlementaires.

Modou Diagne Fada termine en établissant une ligne de démarcation : aucune réforme de ce genre ne doit être mise en place sans une consultation du public. « Si l'on souhaite vraiment changer le système, qu'ils aient le courage d'organiser un référendum. » Si la population est d'accord, alors nous l'accepterons. « Mais pas par des actions clandestines ou des lois opportunistes adoptées en secret à l'Assemblée », a-t-il averti, soulignant son engagement envers un régime équilibré, stable et respectueux du suffrage universel.
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