D’une manière tout à fait naturelle, la Guinée et le Sénégal sont liés par un destin commun d’histoire, de culture, de lien de sang à jamais inaltérable, il ne devrait exister de part et d’autre qu’une diplomatie de solidarité, de confiance mutuelle et de concertation permanente. L’orgueil, les susceptibilités et la suspicion ne sont pas dignes de gouvernants responsables aptes à maitriser une constante attitude d’anticipation dévolue aux hommes d’Etat.
Depuis l’apparition de la fièvre hémorragique à virus Ebola chez les voisins du Sénégal, en particulier la Guinée, la fermeture immédiate des frontières est perçue quelque peu brutale, mais reconnue comme une mesure souveraine, responsable tendant à organiser la prévention et la sécurité sanitaire des populations.
Mais au fil du temps la situation étant maitrisée, on pouvait s’attendre à des mesures d’allégement choisies, à une concertation interne entre les deux gouvernements, mais hélas, c’est comme si du côté des autorités sénégalaise on s’évertuait à multiplier les maladresses.
Aujourd’hui, nous pensons qu’il est temps à l’instar de la Côte d’ivoire, de la France, de la Belgique, du Maroc que le Sénégal, dans les plus brefs délais ouvre ses frontières aériennes.
C’est un appel pressant que nous sénégalais vivant en Guinée, par ma voix lançons aux autorités sénégalaises.
Nous réaffirmons ici notre solidarité, notre compassion, notre disponibilité à nos sœurs et frères de Guinée. Notre soutien au Président Alpha Condé et aux autorités guinéennes.
Soulignant au passage, la sagesse et le sens des responsabilités du Ministre d’Etat, Ministre des affaires étrangères Francois Louceny Fall, mais également l’intelligence et la retenue du Ministre des droits de l’homme Gassama Diaby.
Enfin, nous saluons la décision de la CEDEAO qui fait injonction au Sénégal d’ouvrir ses frontières avec la Guinée.
Maguatte Mbodj
Enseignant – Journaliste
Conakry – Guinée
Depuis l’apparition de la fièvre hémorragique à virus Ebola chez les voisins du Sénégal, en particulier la Guinée, la fermeture immédiate des frontières est perçue quelque peu brutale, mais reconnue comme une mesure souveraine, responsable tendant à organiser la prévention et la sécurité sanitaire des populations.
Mais au fil du temps la situation étant maitrisée, on pouvait s’attendre à des mesures d’allégement choisies, à une concertation interne entre les deux gouvernements, mais hélas, c’est comme si du côté des autorités sénégalaise on s’évertuait à multiplier les maladresses.
Aujourd’hui, nous pensons qu’il est temps à l’instar de la Côte d’ivoire, de la France, de la Belgique, du Maroc que le Sénégal, dans les plus brefs délais ouvre ses frontières aériennes.
C’est un appel pressant que nous sénégalais vivant en Guinée, par ma voix lançons aux autorités sénégalaises.
Nous réaffirmons ici notre solidarité, notre compassion, notre disponibilité à nos sœurs et frères de Guinée. Notre soutien au Président Alpha Condé et aux autorités guinéennes.
Soulignant au passage, la sagesse et le sens des responsabilités du Ministre d’Etat, Ministre des affaires étrangères Francois Louceny Fall, mais également l’intelligence et la retenue du Ministre des droits de l’homme Gassama Diaby.
Enfin, nous saluons la décision de la CEDEAO qui fait injonction au Sénégal d’ouvrir ses frontières avec la Guinée.
Maguatte Mbodj
Enseignant – Journaliste
Conakry – Guinée
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