Proxénétisme au Silencio : Pourquoi Moustafa Ataoui n’a pas été libéré au même titre que « ses filles »

Alors que la chambre d’accusation avait accordé la liberté provisoire à Moustafa Ataoui patron du club « Silencio » et ses présumés complices constitués de 3 Ukrainiennes, 6 Marocaines et une Tunisienne, le Parquet général s’y était opposé. Le Procureur général s’est pourvu en cassation, moins de 48 heures après que la chambre d’accusation leur a accordé la liberté provisoire.
Le pourvoi en cassation du Parquet général étant suspensif, cela avait comme conséquence le blocage en prison du patron du night-club « Silencio » en prison, les filles n’étant pas citées dans la requête. Ce qui fait qu’elles n’ont pas été concernées par le pourvoi informe « Jotay ». Un autre recours a été introduit par leurs conseils et le dossier a été vidé hier par la chambre d’accusation qui a ordonné leur mise en liberté provisoire.
Par ailleurs, selon la même source, le Parquet général est réticent à accorder la liberté provisoire au boss de « Silencio », du fait des délits pour lesquels il est poursuivi. Moustafa Ataoui est poursuivi pour association de malfaiteurs, proxénétisme et…Blanchiment de capitaux. Pour ce qui  concerne ce dernier chef d’inculpation, c’est dû aux rentrées d’argent, que faisait le night-club « Silencio ». Selon « Jotay », les femmes de nationalités étrangères étaient des « prostituées » de « luxe » qui se faisaient 200 à 300.000 francs la passe, et même plus. Et ce sont les ukrainiennes qui étaient les plus chères. Ce qui fait que Moustafa Ataoui pouvait gagner 20 millions de francs… par jour. Les passes se faisaient sur commande et payables à la caisse.
Il y avait des jacuzzis, des massages de toutes sortes…Et c’est ce qui, selon nos informations, justifie le délit de blanchiment de capitaux. Reste maintenant à savoir qui étaient les clients des dames.