Khalifa Sall est ses co-prévenus sont retournés, ce mercredi, devant le tribunal pour écouter les dernières plaidoiries de leurs avocats, dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance. Et, l’intervention de Me Seydou Diagne n’a pas surpris ceux qui ont suivi les quatre semaines de procès. Le conseil a fait son mieux pour faire prévaloir son point de vue : "Le procureur de la République fait fausse route et il ne faudrait pas le suivre dans sa logique."
Il a tenté pour la dernière fois de convaincre le juge Malick Lamotte que "les infractions reprochées à lui ne sont pas fondées." Selon lui, "les mandats visés ne peuvent être considérés comme du faux", parce qu’ "entrant dans les prérogatives du Maire". "Il est juridiquement et scientifiquement impossible de retenir le délit de faux", plaide le conseil, qui parle de "partie civile privilégiée avec d’énormes moyens d’investigation".
Khalifa Sall affirme depuis le début qu’il utilisait des fonds politiques et non une caisse d’avance, de la même manière que ses prédécesseurs, à la tête de la municipalité. Cette version de l’édile est plausible, aux yeux de Me Seydou Diagne. L’avocat est persuadé que "le parquet n’a pas réussi à prouver la culpabilité des prévenus" de l’affaire de la caisse d’avance. Il s’étonne de la "légèreté" de l’ordonnance de renvoi, qui "contient de fausses énonciations", selon Me Seydou Diagne. "Que des imaginations !", se désolera le conseil…
Il a tenté pour la dernière fois de convaincre le juge Malick Lamotte que "les infractions reprochées à lui ne sont pas fondées." Selon lui, "les mandats visés ne peuvent être considérés comme du faux", parce qu’ "entrant dans les prérogatives du Maire". "Il est juridiquement et scientifiquement impossible de retenir le délit de faux", plaide le conseil, qui parle de "partie civile privilégiée avec d’énormes moyens d’investigation".
Khalifa Sall affirme depuis le début qu’il utilisait des fonds politiques et non une caisse d’avance, de la même manière que ses prédécesseurs, à la tête de la municipalité. Cette version de l’édile est plausible, aux yeux de Me Seydou Diagne. L’avocat est persuadé que "le parquet n’a pas réussi à prouver la culpabilité des prévenus" de l’affaire de la caisse d’avance. Il s’étonne de la "légèreté" de l’ordonnance de renvoi, qui "contient de fausses énonciations", selon Me Seydou Diagne. "Que des imaginations !", se désolera le conseil…
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