Vifs échanges entre le président de la chambre criminelle et l'un des avocats de la défense lors de l'interrogatoire de l'accusé El Hadji Mamadou Bâ dit Mame. Me Khoureychi Bâ puisqu'il s'agit de lui, n'a pas aimé que le juge Samba Kane ne lève pas le plus petit doigt quand sa consoeur, Me Ramatoulaye Bâ Bathily, interrompt le procureur alors que lui, n'y a pas le droit.
Pour la robe noire, il y a un parfum de deux poids deux mesures dans le traitement des avocats. Ce qui a irrité le président de la chambre criminelle à formation spéciale qui retire la parole à l'avocat. "C'est à moi de distribuer la parole", a rappelé le juge dont les mots n'ont pas calmé les ardeurs de l'avocat. Le procureur s'en est mêlé pour dire à qui veut l'entendre '' qu'on ne s'adresse pas au tribunal comme ça".
Dans ce méli-mélo, la voix d'un sage s'est fait entendre. Me Mounir Balal qui défend les intérêts de l'Imam Aliou Ndao a pris la parole pour calmer le jeu. “Ce ne sont pas des éloges que je vais faire au tribunal. Tout avocat faisant partie du collectif des avocats a toute la latitude et la liberté après en avoir obtenu la liberté, de poser les questions qu'il voudra à chacun des trente et un accusés présents dans la salle. Mes 37 ans de présence au barreau du Sénégal me permettent de le dire. Je n'enfoncerai personne. Je ne le ferai pour aucun des trente et un accusés. Celui qui le fait, c'est cette personne assise là-bas, s'adressant au procureur. Je suis agréablement surpris de la zénitude, de la sérénité et de votre attachement au respect des droits de la défense depuis le début de ce procès et en vous, je place mon entière confiance”, a-t-il précisé.
Pour la robe noire, il y a un parfum de deux poids deux mesures dans le traitement des avocats. Ce qui a irrité le président de la chambre criminelle à formation spéciale qui retire la parole à l'avocat. "C'est à moi de distribuer la parole", a rappelé le juge dont les mots n'ont pas calmé les ardeurs de l'avocat. Le procureur s'en est mêlé pour dire à qui veut l'entendre '' qu'on ne s'adresse pas au tribunal comme ça".
Dans ce méli-mélo, la voix d'un sage s'est fait entendre. Me Mounir Balal qui défend les intérêts de l'Imam Aliou Ndao a pris la parole pour calmer le jeu. “Ce ne sont pas des éloges que je vais faire au tribunal. Tout avocat faisant partie du collectif des avocats a toute la latitude et la liberté après en avoir obtenu la liberté, de poser les questions qu'il voudra à chacun des trente et un accusés présents dans la salle. Mes 37 ans de présence au barreau du Sénégal me permettent de le dire. Je n'enfoncerai personne. Je ne le ferai pour aucun des trente et un accusés. Celui qui le fait, c'est cette personne assise là-bas, s'adressant au procureur. Je suis agréablement surpris de la zénitude, de la sérénité et de votre attachement au respect des droits de la défense depuis le début de ce procès et en vous, je place mon entière confiance”, a-t-il précisé.
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