Le nommé Alé D. est un commerçant gérant de quincaillerie. Il a été victime de coups et blessures volontaires qui lui ont été infligés par un de ses clients du nom de B. I. Ndiaye occasionnant une incapacité temporaire de travail de 60 jours.
Pour répondre de son acte, B. A. Ndiaye du haut de ses 33 ans a été trainé devant la barre du tribunal correctionnel pour s’expliquer. Face au juge, il a reconnu sans ambage avoir mis dans un piteux état son fournisseur de matériel de construction.
« J’avais un projet. Je lui ai remis une somme de 5 millions FCFA pour du matériel de quincaillerie. Après un problème lié au paiement du matériel, on s'est assis pour faire le décompte et il me devait 146000FCFA. C’est lors du décompte qu’on s’est battu », a dit le prévenu entrepreneur de son état.
Pour le plaignant B. I. Ndiaye lui avait confié de l’argent et en contrepartie, il prenait de la marchandise dans sa quincaillerie.
« Il en restait 146000FCFA de l’argent. En demandant de les récupérer, il m’a blessé», a dit Alé D.
En effet, le plaignant sortit de la bagarre contre son client avec une jambe fracturée. Il s’appuyait sur des béquilles lors du jugement. Interpellé sur la véritable cause du problème, le prévenu, B. I. Ndiaye n’a pas voulu entrer dans le fond et confie regretter amèrement son acte.
« La bagarre n’en valait pas la peine», a expliqué le mis en cause.
« Vous lui avez cassé la jambe. Qu’est-ce que vous avez utilisé ? Comment en êtes vous arrivés à lui fracturer la jambe ? Vous êtes budoka ou quoi ? », lui a demandé le juge.
« Je ne sais même pas comment je suis arrivé à casser sa jambe mais je ne suis pas un homme à problèmes. Ma dernière bagarre remonte à 2003, les gens qui me connaissent savent que je ne me bats pas», s’est-il justifié avant de demander à son fournisseur de lui pardonner. Celui-ci lui tend aussitôt la main en prononçant des mots.
« Je te pardonne sans rancune et j’en prends témoin Allah», a-t-il dit. Des propos qui n’ont pas laissé insensible le mis en cause qui a immédiatement versé de chaudes larmes.
Plaidant la cause de son client, l’avocat de la défense s’est appuyé sur le pardon de la partie civile qui, selon lui, est une valeur musulmane. Il a demandé une application bienveillante de la loi pénale.
Le tribunal statuant publiquement et contradictoirement a reconnu B. I. Ndiaye coupable des faits de coups et blessures volontaires et le condamne à 1 mois d’emprisonnement avec sursis.
Pour répondre de son acte, B. A. Ndiaye du haut de ses 33 ans a été trainé devant la barre du tribunal correctionnel pour s’expliquer. Face au juge, il a reconnu sans ambage avoir mis dans un piteux état son fournisseur de matériel de construction.
« J’avais un projet. Je lui ai remis une somme de 5 millions FCFA pour du matériel de quincaillerie. Après un problème lié au paiement du matériel, on s'est assis pour faire le décompte et il me devait 146000FCFA. C’est lors du décompte qu’on s’est battu », a dit le prévenu entrepreneur de son état.
Pour le plaignant B. I. Ndiaye lui avait confié de l’argent et en contrepartie, il prenait de la marchandise dans sa quincaillerie.
« Il en restait 146000FCFA de l’argent. En demandant de les récupérer, il m’a blessé», a dit Alé D.
En effet, le plaignant sortit de la bagarre contre son client avec une jambe fracturée. Il s’appuyait sur des béquilles lors du jugement. Interpellé sur la véritable cause du problème, le prévenu, B. I. Ndiaye n’a pas voulu entrer dans le fond et confie regretter amèrement son acte.
« La bagarre n’en valait pas la peine», a expliqué le mis en cause.
« Vous lui avez cassé la jambe. Qu’est-ce que vous avez utilisé ? Comment en êtes vous arrivés à lui fracturer la jambe ? Vous êtes budoka ou quoi ? », lui a demandé le juge.
« Je ne sais même pas comment je suis arrivé à casser sa jambe mais je ne suis pas un homme à problèmes. Ma dernière bagarre remonte à 2003, les gens qui me connaissent savent que je ne me bats pas», s’est-il justifié avant de demander à son fournisseur de lui pardonner. Celui-ci lui tend aussitôt la main en prononçant des mots.
« Je te pardonne sans rancune et j’en prends témoin Allah», a-t-il dit. Des propos qui n’ont pas laissé insensible le mis en cause qui a immédiatement versé de chaudes larmes.
Plaidant la cause de son client, l’avocat de la défense s’est appuyé sur le pardon de la partie civile qui, selon lui, est une valeur musulmane. Il a demandé une application bienveillante de la loi pénale.
Le tribunal statuant publiquement et contradictoirement a reconnu B. I. Ndiaye coupable des faits de coups et blessures volontaires et le condamne à 1 mois d’emprisonnement avec sursis.
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