La 13e conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce se déroule depuis le 23 février à Abu Dhabi. Le Sénégal y défend des propositions pour peser dans les négociations et obtenir les meilleurs accords dans plusieurs domaines. Elles concernent les subventions dans le secteur de la pêche à propos desquelles l'accord entre pays « ne devrait pas remettre en cause la souveraineté des membres dans leurs propres zones économiques exclusives », a précisé le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana représentant le Sénégal à cette conférence.
Selon le porte-parole du gouvernement, « il est important d’exclure du champ d’application de l’Accord la pêche artisanale et la pêche à petite échelle, pour donner un espace politique suffisant aux pays en développement et les Pays les Moins Avancés (PMA) en particulier, leur permettant de soutenir ce secteur vital pour leurs économies et l’équilibre social ». Un autre secteur à fort impact socio-économique soulevé par le ministre Abdou Karim Fofana, l'agriculture. Si elle a été au cœur des négociations, d’après le ministre, « c'est parce-que les risques d'insécurité alimentaire guettent beaucoup de pays ».
Sur ce plan, ajoutera-t-il, le Sénégal soutient une réforme de l'Accord sur l'agriculture qui permet de réduire les asymétries existantes en donnant la priorité aux questions liées à la sécurité alimentaire et à la résilience. Il s’agit notamment du soutien interne ayant des effets de distorsion des échanges, y compris sur le coton, du mécanisme de sauvegarde spéciale, de la détention de stocks publics à des fins de sécurité alimentaire et des prohibitions et restrictions à l’exportation ».
Par la voix du ministre Abdou Karim Fofana, le Sénégal propose une « exemption des prohibitions et restrictions à l'exportation des produits alimentaires de base, lorsque ces produits sont importés par les pays les moins avancés (PMA) et les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires (PDINPA) pour leur consommation intérieure ».
Selon le porte-parole du gouvernement, « il est important d’exclure du champ d’application de l’Accord la pêche artisanale et la pêche à petite échelle, pour donner un espace politique suffisant aux pays en développement et les Pays les Moins Avancés (PMA) en particulier, leur permettant de soutenir ce secteur vital pour leurs économies et l’équilibre social ». Un autre secteur à fort impact socio-économique soulevé par le ministre Abdou Karim Fofana, l'agriculture. Si elle a été au cœur des négociations, d’après le ministre, « c'est parce-que les risques d'insécurité alimentaire guettent beaucoup de pays ».
Sur ce plan, ajoutera-t-il, le Sénégal soutient une réforme de l'Accord sur l'agriculture qui permet de réduire les asymétries existantes en donnant la priorité aux questions liées à la sécurité alimentaire et à la résilience. Il s’agit notamment du soutien interne ayant des effets de distorsion des échanges, y compris sur le coton, du mécanisme de sauvegarde spéciale, de la détention de stocks publics à des fins de sécurité alimentaire et des prohibitions et restrictions à l’exportation ».
Par la voix du ministre Abdou Karim Fofana, le Sénégal propose une « exemption des prohibitions et restrictions à l'exportation des produits alimentaires de base, lorsque ces produits sont importés par les pays les moins avancés (PMA) et les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires (PDINPA) pour leur consommation intérieure ».
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