Un Nigérian et 65 de ses hommes, accusés d'enlèvements et de meurtres de civils, ont été arrêtés mercredi par l'armée du Niger dans le sud du pays, près du Nigeria, ont annoncé les autorités locales.
"Après plusieurs jours de filature, les hommes de notre opération antiterroriste ont fini par mettre la main sur le fameux Baleri et certains de ses hommes", au nombre de 65, a déclaré mercredi soir à la télévision publique Issoufou Mamane, gouverneur de Maradi qui assistait à la présentation des suspects à la presse.
La bande a été arrêtée "dans une clairière en pleine réunion de planification d'attaques contre des positions des forces de défense et de sécurité", a rapporté la télévision qui a montré des dizaines d'hommes, assis à même le sol, torses nus, visages recouverts par des tissus et menottés.
Originaire de Zamfara, un Etat fédéré nigérian proche du Niger, Kachalla Baleri est "classé 40e sur la liste des personnes les plus recherchées par l'armée nigériane", a indiqué Issoufou Mamane.
D'après la télévision, Baleri avait participé à l'attaque le 22 février contre une position de l'opération antiterroriste qui l'a arrêté, tuant quatre soldats. Il a également selon elle "participé à plusieurs attaques sanglantes au Nigeria".
"Ce sont des violeurs, des voleurs, des auteurs de razzias de bétail et des tueurs sans état d'âme", a martelé Adam Adamou, procureur de la république près le Tribunal de grande instance de Maradi qui a annoncé "l'ouverture d'une enquête".
Début mai, Bello Kachalla Maïdagi, un Nigérian suspecté de meurtres et d'enlèvements, avait été arrêté par une patrouille de la police nigérienne dans la région de Tahoua (ouest), voisine de Maradi.
La frontière entre le Niger et le Nigeria est devenue depuis plus d'une décennie un repaire de bandes armées, auteurs de meurtres ciblés, d'enlèvements avec demandes de rançons et de razzias de bétail.
Les armées des deux pays ont mené des opérations conjointes pour tenter d'endiguer le phénomène.
Le gouverneur Issoufou Mamane accuse toutefois le Nigeria d'avoir retiré "ses forces de sécurité" près de la frontière, en abandonnant "la zone aux bandits armés qui y font la loi" et "organisent des incursions au Niger".
"Après plusieurs jours de filature, les hommes de notre opération antiterroriste ont fini par mettre la main sur le fameux Baleri et certains de ses hommes", au nombre de 65, a déclaré mercredi soir à la télévision publique Issoufou Mamane, gouverneur de Maradi qui assistait à la présentation des suspects à la presse.
La bande a été arrêtée "dans une clairière en pleine réunion de planification d'attaques contre des positions des forces de défense et de sécurité", a rapporté la télévision qui a montré des dizaines d'hommes, assis à même le sol, torses nus, visages recouverts par des tissus et menottés.
Originaire de Zamfara, un Etat fédéré nigérian proche du Niger, Kachalla Baleri est "classé 40e sur la liste des personnes les plus recherchées par l'armée nigériane", a indiqué Issoufou Mamane.
D'après la télévision, Baleri avait participé à l'attaque le 22 février contre une position de l'opération antiterroriste qui l'a arrêté, tuant quatre soldats. Il a également selon elle "participé à plusieurs attaques sanglantes au Nigeria".
"Ce sont des violeurs, des voleurs, des auteurs de razzias de bétail et des tueurs sans état d'âme", a martelé Adam Adamou, procureur de la république près le Tribunal de grande instance de Maradi qui a annoncé "l'ouverture d'une enquête".
Début mai, Bello Kachalla Maïdagi, un Nigérian suspecté de meurtres et d'enlèvements, avait été arrêté par une patrouille de la police nigérienne dans la région de Tahoua (ouest), voisine de Maradi.
La frontière entre le Niger et le Nigeria est devenue depuis plus d'une décennie un repaire de bandes armées, auteurs de meurtres ciblés, d'enlèvements avec demandes de rançons et de razzias de bétail.
Les armées des deux pays ont mené des opérations conjointes pour tenter d'endiguer le phénomène.
Le gouverneur Issoufou Mamane accuse toutefois le Nigeria d'avoir retiré "ses forces de sécurité" près de la frontière, en abandonnant "la zone aux bandits armés qui y font la loi" et "organisent des incursions au Niger".
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