Trente-six salariés d'une chaîne de télévision privée nigérienne très suivie, Canal 3 Niger, ont été licenciés mardi après avoir observé une grève pour réclamer le versement d’arriérés de salaire, a appris l'AFP jeudi.
Des journalistes, des caméramans et des techniciens font notamment partie des 36 personnes congédiées.
"Pour certains ce sont des licenciements pour insubordination", pour d'autres, des "ruptures de contrat", a indiqué à l’AFP le directeur général de Canal 3, Ismaël Abdoulaye.
Mardi, "un huissier nous a remis individuellement des décisions de licenciements pour +insubordination+", avait déclaré le même jour une porte-parole des salariés licenciés, Chamssiyatou Kimba, lors d'une conférence de presse.
Les licenciements font suite à une grève de trois jours de ces salariés, après avoir demandé le paiement de "deux mois d’arriérés de salaire" sur un total de "plus d’un an et demi d’arriérés", a expliqué Mme Kimba.
"Au lieu des deux mois demandés, on nous a payés un seul mois et nous avons observé la grève", a-t-elle précisé.
"Le jour où ils ont reçu le mois d’arriéré de salaire (…) ils ont coupé les émetteurs et tout le monde est parti sans assurer le service minimum", a dénoncé Ismaël Abdoulaye, reconnaissant "des difficultés communes à toute la presse du pays".
"La grève était illégale, il y a des procédures pour aller en grève", a-t-il estimé.
"Notre grève est tout à fait légale. La direction a bien reçu notre préavis de grève et l’a cacheté", avait affirmé Chamssiyatou Kimba.
Manque d'annonceurs, faibles ventes, chute des recettes, salaires impayés: les médias nigériens ne se sont pas encore remis de l'impact du Covid-19 et des récentes sanctions régionales imposées au pays après le coup d'Etat de juillet 2023.
Au sein des radios et des télévisions, de nombreux employés cumulent six mois voire plus d’un an d'arriérés de salaires, selon des associations de médias.
Des journalistes, des caméramans et des techniciens font notamment partie des 36 personnes congédiées.
"Pour certains ce sont des licenciements pour insubordination", pour d'autres, des "ruptures de contrat", a indiqué à l’AFP le directeur général de Canal 3, Ismaël Abdoulaye.
Mardi, "un huissier nous a remis individuellement des décisions de licenciements pour +insubordination+", avait déclaré le même jour une porte-parole des salariés licenciés, Chamssiyatou Kimba, lors d'une conférence de presse.
Les licenciements font suite à une grève de trois jours de ces salariés, après avoir demandé le paiement de "deux mois d’arriérés de salaire" sur un total de "plus d’un an et demi d’arriérés", a expliqué Mme Kimba.
"Au lieu des deux mois demandés, on nous a payés un seul mois et nous avons observé la grève", a-t-elle précisé.
"Le jour où ils ont reçu le mois d’arriéré de salaire (…) ils ont coupé les émetteurs et tout le monde est parti sans assurer le service minimum", a dénoncé Ismaël Abdoulaye, reconnaissant "des difficultés communes à toute la presse du pays".
"La grève était illégale, il y a des procédures pour aller en grève", a-t-il estimé.
"Notre grève est tout à fait légale. La direction a bien reçu notre préavis de grève et l’a cacheté", avait affirmé Chamssiyatou Kimba.
Manque d'annonceurs, faibles ventes, chute des recettes, salaires impayés: les médias nigériens ne se sont pas encore remis de l'impact du Covid-19 et des récentes sanctions régionales imposées au pays après le coup d'Etat de juillet 2023.
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