Au lendemain de leur Secrétariat permanent élargi aux secrétaires généraux des fédérations départementales, Nicolas Ndiaye, le secrétaire général de la Ligue démocratique a répondu aux questions de «Les Echos». Une occasion pour le député de dire ses vérités notamment sur la libération des détenus, l'amnistie ou encore le travail autour de son candidat, Amadou Ba.
Sans langue de bois, il rejette l’amnistie, un sujet tant débattu ces derniers jours. « En vérité, l'amnistie me pose problème. Même si je ne souhaite pas la prison pour Sonko, il n’en demeure pas moins que les faits qui lui ont été reprochés sont d'une extrême gravité. Ce qu'on a vu au Sénégal depuis 2021 jusqu'en 2024, c'est extrêmement grave. Je ne suis pas, de prime abord, d'accord pour une amnistie. Je crois qu'il doit y avoir un jugement, qu'il s'explique, que ceux qui l'accusent s'expliquent et que la justice se prononce », a-t-il confié aux confrères de « Les Echos ».
Revenant sur l’actualité politique, Nicolas Ndiaye est catégorique sur le mandat du président de la république : « Il faut relire la décision du Conseil constitutionnel. Si on reprenait tout le processus, le 2 avril, on ne serait pas au bout du processus. Et le mandat du président de la République s'arrête le 2 avril. Ça veut dire donc qu'on ne peut pas reprendre tout le processus, à mon avis » précise le SG de la LD, considérant que l’esprit de la décision rendue par le Conseil Constitutionnel est qu’on ne peut pas prolonger le mandat du président de la République. « Tout doit donc être fait pour qu'à la date du 2 avril, nous ayons un nouveau président de la République » dira-t-il. .
Même si la candidature d’Amadou Ba ne fait pas l’unanimité dans le parti présidentiel, Nicolas Ndiaye pour sa part, est convaincu de la victoire du premier ministre une fois à l’élection : « Amadou est notre candidat et il reste et demeure notre candidat. Nous ferons tout pour qu'il gagne cette élection. Nous nous battrons comme si Amadou Bâ était issu des rangs de la Ld », conclut le parlementaire.
Sans langue de bois, il rejette l’amnistie, un sujet tant débattu ces derniers jours. « En vérité, l'amnistie me pose problème. Même si je ne souhaite pas la prison pour Sonko, il n’en demeure pas moins que les faits qui lui ont été reprochés sont d'une extrême gravité. Ce qu'on a vu au Sénégal depuis 2021 jusqu'en 2024, c'est extrêmement grave. Je ne suis pas, de prime abord, d'accord pour une amnistie. Je crois qu'il doit y avoir un jugement, qu'il s'explique, que ceux qui l'accusent s'expliquent et que la justice se prononce », a-t-il confié aux confrères de « Les Echos ».
Revenant sur l’actualité politique, Nicolas Ndiaye est catégorique sur le mandat du président de la république : « Il faut relire la décision du Conseil constitutionnel. Si on reprenait tout le processus, le 2 avril, on ne serait pas au bout du processus. Et le mandat du président de la République s'arrête le 2 avril. Ça veut dire donc qu'on ne peut pas reprendre tout le processus, à mon avis » précise le SG de la LD, considérant que l’esprit de la décision rendue par le Conseil Constitutionnel est qu’on ne peut pas prolonger le mandat du président de la République. « Tout doit donc être fait pour qu'à la date du 2 avril, nous ayons un nouveau président de la République » dira-t-il. .
Même si la candidature d’Amadou Ba ne fait pas l’unanimité dans le parti présidentiel, Nicolas Ndiaye pour sa part, est convaincu de la victoire du premier ministre une fois à l’élection : « Amadou est notre candidat et il reste et demeure notre candidat. Nous ferons tout pour qu'il gagne cette élection. Nous nous battrons comme si Amadou Bâ était issu des rangs de la Ld », conclut le parlementaire.
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