Manifs à Dakar: Des journalistes et techniciens du groupe Leral torturés et malmenés par les forces de l’ordre


La répression se fait de plus en plus sentir chez les journalistes reporters déployés sur le terrain ce vendredi 09 Février 2024. Ces derniers ont été malmenés et torturés par les forces de l’ordre lors de la manifestation de « ce vendredi de libération » suite au désaccord de la société civile et de l’opposition sur le report de la présidentielle au Sénégal annoncé par le chef de l’Etat, Macky Sall, samedi dernier.

Après les attaques perpétrées sur les journalistes de Seneweb et de l’Enquête, c’est autour du groupe Leral . « Le groupe Leral Média a subi ce vendredi une agression d’une grande lâcheté de la part d’éléments de la police nationale Sénégalaise aux alentours de la place de la nation », informe-t-il dans un communiqué rendu public.

Avant de poursuivre « Nos reporters déployés sur le terrain, pour la couverture des manifestations qui ont éclaté dans beaucoup de quartiers de Dakar, ont été empêchés de faire leur travail par la police nationale »,soulignent nos confrères. 

« Malgré les signes distinctifs de leur appartenance à la presse sénégalaise (gilet de presse et carte nationale de presse en exergue) un élément de la police nationale s’est employé à arracher le micro de notre caméraman avant de couper le fil, sans aucune forme de procès », explique -t-il dans le document.


Ce n’est pas tout car, « la forfaiture ne suffisait pas, le même policier, en rebroussant chemin, a tout bonnement dégoupillé une grenade lacrymogène pour la balancer en direction des reporters à moins de 5 mètres de lui. Les images étayant ces faits sont disponibles et envoyées à la direction de la communication de la police et à qui de droit », ajoute-il.

En conséquence « ces derniers (le cameraman de Leral Tv et d’autres reporters d’autres organes) dans leur fuite ont eu des blessures légères mais traumatisantes ».

« En plus de saboter sciemment un matériel, la police nationale se permet de « charger » pour utiliser leur jargon des journalistes qui ne font que leur travail dans un pays de droit et de loi », se désolent les responsables du groupe. 

Toutefois, « Le groupe Leral Média » se réserve le droit de donner suite à cette agression dans les prochaines heures », conclut le groupe de presse .
Vendredi 9 Février 2024
Dieynaba Agne




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