La sortie du porte-parole du gouvernement portant éventualité d’une motion de censure déjà redoutée au lendemain de la Déclaration de Politique Générale a réussi à faire sortir de ses gonds, le député Makhtar Diop.
Le parlementaire de Touba estime que Amadou Moustapha Ndieck Sarré « est allé trop loin en fulminant des menaces à peine voilées. Il n’appartient pas à ce ministre, au nom du principe inaliénable de la séparation des pouvoirs, de nous dicter la conduite à tenir et de proférer des menaces... »
Il poursuit : « C’est, exclusivement à nous députés, que revient la charge de décider si oui non, nous allons déposer une motion de censure ou pas. C’est une prérogative du député et nul autre que lui n’en appréciera l’opportunité. Le ministre Amadou Ndieck Sarré s’est trompé de combat et de cible. Et très humblement, nous demandons au Président de la République et à son Premier ministre de le recadrer avant qu’il ne provoque d’autres scandales et autres énormités. »
Makhtar Diop de confier, en passant, que la décision de déposer une motion de censure ou non se saura au terme de la DPG. « Qu’ils n’oublient pas que cet acte entre dans l’ordre normal des choses au niveau de l’Assemblée Nationale et que Ousmane Sonko en avait fait déposer une lorsqu’il était député. Mais, nous comprenons. Ce sont nos réunions qui leur impose la trouille... »
Autres articles
-
Des Etats américains portent plainte contre le décret de Trump remettant en cause le droit du sol
-
Affaire Farba Ngom: Les avocats de Takku Wallu face à la presse ce mercredi
-
Annulation des attributions de terrains au Sénégal - L’État face à ses responsabilités: Les considérations juridiques entourant cette annulation... (Maître Habib Vitin).
-
El Hadj Ibrahima Niang : « Le projet BEST répond au référentiel 2050 pour l’accès à l’énergie »
-
Production Agricole : Le ministère du Commerce et l’ARM annoncent un gel des importations d’oignons à partir du 25 janvier