Lors d’une interview avec « Associated Press »
AP, le président de la République a adressé un message aux auteurs politiques. Macky Sall, plus que jamais, réitère son engagement de partir comme il l’avait annoncé. Qu’est ce qui « prolonge alors son mandat »? Lors de l’interview il donna les circonstances qui ont conduit à l’abrogation du décret convoquant le collège électoral. Mais le chef de l’Etat s’adresse aux acteurs dans un contexte politique tendu : « Je les invite à faire attention, parce que nous ne sommes pas seuls. Mon rôle en tant que président de la République, le temps qu’il me reste à la tête de l’Etat, c’est de toujours tendre la main et de dire aux acteurs politiques. Si les politiques ne sont pas capables de s’entendre sur l’essentiel, d’autres forces organisées le feront à leur place. Et ils perdront tous, le pays avec… » a confié le Président à l’Agence de presse. Pour Macky Sall, « il faut contester , dire ce que l’on veut, mais il ne faut pas dépasser les limites qui permettent au pays de maintenir sa trajectoire démocratique ».
Pour le successeur de Wade, il faut aller vers un processus inclusif , transparent et apaisé qui permet de passer le relais dans la douceur et la paix. « C’est ce qui est le plus important pour notre pays. Nous le savons tous, l’Afrique de l’Ouest vit des moments difficiles. Et ce n’est pas au terme de mon mandat que je vais m’inventer une nouvelle carrière de dictateur ou de non démocrate. C’est un tableau qu’on peint mais qui ne correspond pas à mon profil ni à ma personnalité ni à la réalité » rappelle le chef de l’exécutif. Dans cette courte interview, Macky Sall profite pour rappeler que « s’il n’y avait pas cette forte contestation en crescendo de ces candidats, nous aurions pu aller à l’élection dans la paix ». À en croire le locataire du palais de la République, le débat pour que l’élection soit plus inclusive, est le plus important. « Le plus essentiel pour moi, c’est la stabilité du Sénégal et là dessus, quel que soit le prix à payer, il faut le faire pour que le Sénégal continue dans sa trajectoire démocratique. Actuellement, c’est le conseil qui doit se prononcer. Il ne m’appartient pas de donner un avis quelconque au prix de la séparation des pouvoirs » indique Macky Sall.
Sur la question du dialogue, le président estime que cela peut démarrer à tout moment à partir de la semaine prochaine. Mais il y’a des préalables. « C’est d’abord d’établir la confiance entre les acteurs. D’ailleurs je constate que plusieurs d’entre eux ont manifesté beaucoup d’intérêt d’aller vers cette rencontre cruciale pour le Sénégal » s’est-il réjoui.
Cheikh S.Fall
AP, le président de la République a adressé un message aux auteurs politiques. Macky Sall, plus que jamais, réitère son engagement de partir comme il l’avait annoncé. Qu’est ce qui « prolonge alors son mandat »? Lors de l’interview il donna les circonstances qui ont conduit à l’abrogation du décret convoquant le collège électoral. Mais le chef de l’Etat s’adresse aux acteurs dans un contexte politique tendu : « Je les invite à faire attention, parce que nous ne sommes pas seuls. Mon rôle en tant que président de la République, le temps qu’il me reste à la tête de l’Etat, c’est de toujours tendre la main et de dire aux acteurs politiques. Si les politiques ne sont pas capables de s’entendre sur l’essentiel, d’autres forces organisées le feront à leur place. Et ils perdront tous, le pays avec… » a confié le Président à l’Agence de presse. Pour Macky Sall, « il faut contester , dire ce que l’on veut, mais il ne faut pas dépasser les limites qui permettent au pays de maintenir sa trajectoire démocratique ».
Pour le successeur de Wade, il faut aller vers un processus inclusif , transparent et apaisé qui permet de passer le relais dans la douceur et la paix. « C’est ce qui est le plus important pour notre pays. Nous le savons tous, l’Afrique de l’Ouest vit des moments difficiles. Et ce n’est pas au terme de mon mandat que je vais m’inventer une nouvelle carrière de dictateur ou de non démocrate. C’est un tableau qu’on peint mais qui ne correspond pas à mon profil ni à ma personnalité ni à la réalité » rappelle le chef de l’exécutif. Dans cette courte interview, Macky Sall profite pour rappeler que « s’il n’y avait pas cette forte contestation en crescendo de ces candidats, nous aurions pu aller à l’élection dans la paix ». À en croire le locataire du palais de la République, le débat pour que l’élection soit plus inclusive, est le plus important. « Le plus essentiel pour moi, c’est la stabilité du Sénégal et là dessus, quel que soit le prix à payer, il faut le faire pour que le Sénégal continue dans sa trajectoire démocratique. Actuellement, c’est le conseil qui doit se prononcer. Il ne m’appartient pas de donner un avis quelconque au prix de la séparation des pouvoirs » indique Macky Sall.
Sur la question du dialogue, le président estime que cela peut démarrer à tout moment à partir de la semaine prochaine. Mais il y’a des préalables. « C’est d’abord d’établir la confiance entre les acteurs. D’ailleurs je constate que plusieurs d’entre eux ont manifesté beaucoup d’intérêt d’aller vers cette rencontre cruciale pour le Sénégal » s’est-il réjoui.
Cheikh S.Fall
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