La tête de liste de la coalition Bokk Gis Gis Liguey était hier au Sénégal Oriental où il s’est adressé aux populations de Tambacounda. L’ancien maire de Dakar a plaidé le retour de cette assemblée représentative appelée Sénat.
Cette institution qui était la chambre haute du Parlement, créé en 1992 avait été supprimée en 2001 avant d’être rétablie en 2007 puis supprimé à nouveau en 2012. Néanmoins, le leader de Bokk Gis-Gis juge pertinente sa restauration. « Je propose au président Macky Sall de faire revenir le Sénat car je connais bien son importance. Nous avons des institutions comme le HCCT et le CESE que pouvons fusionner pour en faire une seule institution délibérative », a estimé la tête de liste de Bokk Gis-Gis Liguey qui poursuit toujours son idée : « Le sénat que je propose ne changera pas son fonctionnement d’antan. Ceux qui seront élus, seront issus des collectivités locales et les autres seront nommés par le président de la République. Toutefois, la moitié de ceux qui seront nommés, ne seront pas politiques, mais des intellectuels qui n’ont aucune appartenance politique. »
Ainsi, se résume l’idée de l’ancien maire de Dakar sur le retour du sénat dont la pertinence avait été largement discutée.
Le Sénat avait été mis en place une première fois le 24 janvier 1999, sous le régime du président Abdou Diouf, dans le cadre de sa politique de décentralisation. Il comprenait 60 sénateurs, dont 45 élus par des membres de l'Assemblée nationale et des représentants des collectivités locales, 12 d’entre eux étaient désignés par le président de la République et les 3 autres élus par les Sénégalais résidant à l'étranger. Son premier président fut Abdoulaye Diack, député-maire de Kaolack.
Cette institution qui était la chambre haute du Parlement, créé en 1992 avait été supprimée en 2001 avant d’être rétablie en 2007 puis supprimé à nouveau en 2012. Néanmoins, le leader de Bokk Gis-Gis juge pertinente sa restauration. « Je propose au président Macky Sall de faire revenir le Sénat car je connais bien son importance. Nous avons des institutions comme le HCCT et le CESE que pouvons fusionner pour en faire une seule institution délibérative », a estimé la tête de liste de Bokk Gis-Gis Liguey qui poursuit toujours son idée : « Le sénat que je propose ne changera pas son fonctionnement d’antan. Ceux qui seront élus, seront issus des collectivités locales et les autres seront nommés par le président de la République. Toutefois, la moitié de ceux qui seront nommés, ne seront pas politiques, mais des intellectuels qui n’ont aucune appartenance politique. »
Ainsi, se résume l’idée de l’ancien maire de Dakar sur le retour du sénat dont la pertinence avait été largement discutée.
Le Sénat avait été mis en place une première fois le 24 janvier 1999, sous le régime du président Abdou Diouf, dans le cadre de sa politique de décentralisation. Il comprenait 60 sénateurs, dont 45 élus par des membres de l'Assemblée nationale et des représentants des collectivités locales, 12 d’entre eux étaient désignés par le président de la République et les 3 autres élus par les Sénégalais résidant à l'étranger. Son premier président fut Abdoulaye Diack, député-maire de Kaolack.
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