Le ministre de l'énergie, Maimouna N'doye Seck donne les détails sur la découverte du pétrole au Sénégal


Le ministre de l'énergie, Maimouna N'doye Seck donne les détails sur la découverte du pétrole au Sénégal
Le ministre de l’énergie, Maïmouna Ndoye Seck a expliqué qu’au niveau de la recherche pétrolière, le Sénégal a été divisé en 17 blocs d’explorations. «Aujourd’hui, 11 blocs ont été attribués à des sociétés de renommée internationale. Mais, ce qu’il faut garder à l’esprit, c’est que la recherche pétrolière coûte excessivement chère et est risquée. Sur le bloc de Sangomar offshore profond, le promoteur nous a informé qu’à ce jour, 150 milliards de F cfa ont été déjà injectés par la recherche pétrolière. Puisque, pour arriver à la découverte, il y a beaucoup d’étapes», a déclaré le ministre, qui indique, dans le même ordre idées, qu’il y avait deux forages d’exploration qui étaient prévus au niveau du bloc Sangomar offshore profond. «Le premier forage a révélé une existence de pétrole. Maintenant, il reste l’évaluation du potentiel du réservoir. C’est beaucoup d’argent à investir et il faut que le coût de l’investissement puisse être rentabilisé par le volume du gisement».
Selon le ministre de l'énergie, cette évaluation doit être faite par des promoteurs et elle devrait prendre un délai peut-être d'un an et demi à 2 ans pour voir si ce gisement est commercialement exploitable ou non. «Mais, techniquement, c’est un gisement exploitable. Le pétrole qui a été découvert, c’est entre du léger et du moyen. C’est la rentabilité économique du gisement qui est en cours d’évaluation. Si cette commercialité est avérée, les forages d’exploration et autres devraient prendre entre 5 et 6 ans pour arriver à la production du baril de pétrole», soutient-elle.
Le ministre de l’énergie est également revenu sur les confusions faites entre la part de Petrosen et celle de l’Etat dans cette découverte de pétrole. En effet, beaucoup ont souvent dit que l’état n’a que 10%. À en croire le ministre, cette affirmation n’est pas exacte. «C’est Petrosen qui, dans l’association, détient 10% des droits sans en avoir d’obligation. Ces 10% lui ont été octroyés gratuitement. C’est-à-dire que Petrosen ne participe pas aux dépenses d’investissements mais, elle a 10% de droits au niveau de l’association», explique Maïmouna Ndoye Seck qui ajoute qu’une fois que les recherches sont prouvées et que le pétrole est produit, «l’état reçoit sa part qui diffère de celle de Petrosen». Et cette part, selon les niveaux de découvertes, varie. il s’y ajoute que l’état doit percevoir ses impôts sur l’activité de l’association. c’est pourquoi, indique le ministre, «on dit que globalement, la part de l’Etat et Petrosen confondue aurait atteint entre 70 et 80% selon la taille du gisement» 
Lundi 20 Octobre 2014




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