La paternité du dénouement heureux de la crise gambienne avec la décision de Yahya Jammeh de quitter pacifiquement le pouvoir revient "avant tout" à la diplomatie sénégalaise a estimé, samedi à Tambacounda, le responsable de l’antenne sénégalaise d’Amnesty internationale, Seydi Gassama.
"Le mérite du dénouement heureux de la crise gambienne avec le départ de Yaya Jammeh sans qu’aucun coup de feu ne soit tiré, revient avant tout à la diplomatie sénégalaise" a notamment dit M. Gassama à la cérémonie d’inauguration de l’antenne régionale d’arbitrage, de médiation et de la conciliation de Tambacounda.
"Sans le dynamisme de la diplomatie sénégalaise, sans la fermeté des autorités sénégalaises, Yahya Jammeh aurait confisqué le pouvoir sans qu’aucun Etat au monde ne puisse s’impliquer de cette manière pour le faire partir" a soutenu le responsable d’Amnesty International au Sénégal. Retour ligne automatique
Pour M. Gassama, le Sénégal était "le seul pays qui avait intérêt à ce que la stabilité règne en Gambie" pour la perpétuation des relations de bon voisinage.
Par ailleurs Seydi Gassama a salué le rôle de Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), relevant que l’ex président gambien Yahya Jammeh a décidé de partir "sous la menace de la force militaire impressionnante" déployée par l’organisation sous régionale.
"Il n’avait d’autre choix que de céder le pouvoir ou d’aller en prison" a analysé Seydi Gassama.
"La CEDEAO a compris qu’il ne fallait pas laisser ce précédent avoir lieu" a-t-il commenté, estimant que "si elle avait laissé Yahya Jammeh confisquer le pouvoir et rester, c’en était fini de la démocratie en Afrique".
"Le mérite du dénouement heureux de la crise gambienne avec le départ de Yaya Jammeh sans qu’aucun coup de feu ne soit tiré, revient avant tout à la diplomatie sénégalaise" a notamment dit M. Gassama à la cérémonie d’inauguration de l’antenne régionale d’arbitrage, de médiation et de la conciliation de Tambacounda.
"Sans le dynamisme de la diplomatie sénégalaise, sans la fermeté des autorités sénégalaises, Yahya Jammeh aurait confisqué le pouvoir sans qu’aucun Etat au monde ne puisse s’impliquer de cette manière pour le faire partir" a soutenu le responsable d’Amnesty International au Sénégal. Retour ligne automatique
Pour M. Gassama, le Sénégal était "le seul pays qui avait intérêt à ce que la stabilité règne en Gambie" pour la perpétuation des relations de bon voisinage.
Par ailleurs Seydi Gassama a salué le rôle de Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), relevant que l’ex président gambien Yahya Jammeh a décidé de partir "sous la menace de la force militaire impressionnante" déployée par l’organisation sous régionale.
"Il n’avait d’autre choix que de céder le pouvoir ou d’aller en prison" a analysé Seydi Gassama.
"La CEDEAO a compris qu’il ne fallait pas laisser ce précédent avoir lieu" a-t-il commenté, estimant que "si elle avait laissé Yahya Jammeh confisquer le pouvoir et rester, c’en était fini de la démocratie en Afrique".
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