L'agriculture, l'élevage et la pêche : Des secteurs prioritaires du président Macky Sall pour tendre vers une souveraineté alimentaire


"Sans faire de la théorie économique, pour moi l'émergence, c'est lorsqu'un pays aura les capacités d'assurer sa souveraineté alimentaire, sa sécurité d'être capable de défendre son territoire, mais aussi de créer les conditions du développement du capital dans le pays afin que le niveau de chômage soit maîtrisé. Mais aussi, que cette richesse développée soit inclusive". C'est une expression utilisée par le président Macky Sall pour indiquer la direction que suit son régime pour mettre en pratique le plan Sénégal émergent, le référentiel économique et social sur le moyen et long terme. 
Dans ce documentaire de la RTS qui retrace les réalisations du chef de l'État depuis 2012, les secteurs de l'élevage, de l'agriculture et de la pêche représentent des secteurs clés sur lesquels le plan Sénégal émergent s'est appuyé pour booster l'économie.
 
Dans le cadre de l'agriculture où il y'a  48% des populations qui y travaillent, la  modernisation a été au cœur des efforts de l’État du Sénégal.
L'un des objectifs que le Sénégal avait, c'était l'autosuffisance en riz à l'horizon 2017. Certes elle n'est pas encore acquise, mais grâce au plan Sénégal Émergent, le secteur a multiplié sa productivité en riz par 4. 
Pour le président de la République, il faut avoir une maîtrise de l'eau. Il y'a la partie irrigation pour la production de riz. Toutefois, ne pouvant pas maîtriser la pluviométrie, le Sénégal a jugé nécessaire de mettre des ressources dans la maîtrise de l'eau, mais également dans la mécanisation. "D'énormes ressources dans la mécanisation sont mises en pratique par l’État. Dans le cadre agricole, il faut des intrants, de l'engrais etc... La mécanisation du secteur avec notamment la subvention des producteurs est aussi une réalité pour le Sénégal. L'autosuffisance  est presque atteinte, mais il faut juste l'implication du secteur privé surtout dans la production", a souligné le chef de l'État.
 
L'arachide a également  rapporté beaucoup aux producteurs. Elle est la principale activité agricole au Sénégal. Elle occupe d'ailleurs 1.212.000 ha ( chiffres en 2016) des surfaces emblavées. Pour le Sénégal, il faut renforcer la productivité. D'ailleurs, le Sénégal est en train de rééquilibrer avec les importantes exportations que le Sénégal est en train d'effectuer. Les sénégalais doivent être transformés en agripreneurs et l'État intervient dans l'accompagnement, l'encadrement et la subvention.
 
En matière d'élevage, la stratégie d'intervention repose sur la productivité des vaches locales.  Le lait est l'une des denrées les plus utilisées au Sénégal. En 2018, la demande nationale en lait était de plus de 457,5 millions de litres pour une consommation par habitant de 32 litres/an. Une demande qui est loin d'être couverte par l’État du Sénégal. D'où le recours à l'importation de produits laitiers pour combler le déficit. Pour atteindre l'objectif et combler ses besoins en lait, le Sénégal a favorisé la consommation des vaches locales. Il a fallu, ainsi, insister sur certaines races qui peuvent donner de grande quantité de lait. 
 
L'État du Sénégal, pour rappel, qui a fait un partenariat avec l'association nationale pour l'intensification de la production laitière, a donc importé 1.200 bovins et 200 caprins pour augmenter la production laitière. L'insertion de certaines races a commencé à donner de grandes productions depuis quelques années.
 
Le plan Sénégal Émergent prend également en compte le secteur de la pêche qui contribue à hauteur de 3,2% du PIB. C'est un secteur important pour l'équilibre alimentaire dans le pays car, étant consommateur de produits halieutiques. Ainsi, le plan Sénégal Émergent a mis l'accent sur la transformation de produits halieutiques, mais surtout dans la modernisation de la pêche artisanale. La modernisation du secteur de la pêche représente un pilier essentiel, pas seulement dans la productivité, mais surtout en terme d'emplois...
Mercredi 28 Juillet 2021




1.Posté par Baye le 28/07/2021 13:27
Le secteur Primaire n’a jamais été une priorité pour ce régime. Les fonctionnaires de ce secteur sont les plus mal payés (grève de ceux de l’agriculture depuis belle lurette). Le secteur est encore au même niveau que les années 60…le tournant a été raté avec l’abandon de la politique du Président mamadou Dia. Il y a une oligarchie et une mafia autour du secteur : semences, matériels agricoles, engrais, népotisme et détournement. Le secteur primaire a été noyé sous Macky boudé deug rek lagnouye wakh.



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