KOLDA : Les populations se prononcent sur la décision du conseil constitutionnel…


Suite à la décision du conseil constitutionnel d’annuler l’abrogation du décret convoquant le collège électoral en vue de la présidentielle prochaine, dakaractu/Kolda a donné la parole aux populations. Ainsi, plusieurs d’entre eux disent accueillir la nouvelle avec soulagement tandis que d’autres sont perplexes à l’idée d’organiser une élection dans les « plus brefs délais ».

 

A en croire Oumar Diao commerçant «  on se réjouit de cette décision qui peut participer à l’apaisement du climat social très tendu ces derniers temps. Mais, je pense qu’il sera impossible d’aller à la présidentielle ce 25 février faute de temps. En ce sens, je pense qu’on pourrait repousser la présidentielle au mois de mars en débutant maintenant la campagne électorale. » Dans cette dynamique, il précise « il ne faut pas aller au dialogue car cela pourrait être source de discorde encore… »

 

Ousmane Ndiaye est un étudiant rencontré sur le pont Abdoul Diallo sac en bandoulière. En ce sens, il nous confie en ces termes: « je salue la décision du conseil constitutionnel car il reste dans la rigueur des textes. Mais également, ceci montre l’indépendance de la justice et la rend crédible aux yeux des sénégalais. C’est pourquoi, je crois que nous devrions aller vers la présidentielle pour continuer le travail car nous avons beaucoup d’urgences dans notre pays. Et la question politique ne doit pas occulter l’action économique. »

 

Au cours de notre rencontre avec les citoyens, les questions de la tenue de la présidentielle et l’apaisement du climat social ont été au centre de leurs préoccupations. Même si d’autres ont émis le souhait de reporter la présidentielle pour  bien la préparer dans un climat de confiance.

 

Sankoung Savane la soixantaine a donné son avis sur la question. « je pense que c’est une sage décision qui a été prise par le conseil constitutionnel. D’ailleurs, on ne devrait pas reporter la présidentielle qui risque encore de nous plonger dans la violence qui pourrait défavoriser le climat des investisseurs. C’est pourquoi, en tant que citoyen, j’estime que nous devons respecter la constitution pour une vie harmonieuse », indique-t-il. 

Samedi 17 Février 2024
Madou Diallo




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