En conférence de presse ce vendredi 22 avril 2022, les enseignants de l'École nationale de développement sanitaire et social (ENDSS) ont fustigé le comportement de la tutelle qui, selon eux, est à l’origine de tous les décès notés dans les structures de santé.
« L’infirmier qui gère le centre hémodialyse de Kaffrine ne reçoit que trois patients par jour parce qu’il n’y a pas de techniciens. Les centres d’hémodialyse ne fonctionnent pas. Les gens continuent de mourir de ces pathologies parce que le ministère ne veut pas appliquer les réformes, faute de techniciens en néphrologie, d’anesthésistes, d’ophtalmologistes … » dénonce Meïssa Diouf, coordonnateur du collectif des enseignants des écoles de formation en santé.
Poursuivant son propos, il souligne que le ministre Abdoulaye Diouf Sarr refuse d’appliquer les reformes communautaires.
« On nous demande après cinq ans de formation de sortir avec le diplôme d’administrateur de soins alors que dans les universités, les étudiants sortent avec un master 2.
L’ENDSS doit être rattachée à l’université parce que le diplôme d’administrateur civil n’existe nulle part. Le ministre de Santé doit prendre un arrêté qui va intégrer l’ENDSS à l’université. C'est cet arrêté que le ministre refuse de prendre parce qu’il fait du dilatoire pour jouer avec le temps. Il veut contrôler la manne financière générée lors des examens et concours. »
C’est pourquoi, annonce Meïssa Diouf, « nous allons tenir un sit-in avec le Ramadan jusqu’à ce qu’il libère les écoles. On ne va pas le laisser détruire la carrière des paramédicaux et mettre en danger la vie des populations... »
« L’infirmier qui gère le centre hémodialyse de Kaffrine ne reçoit que trois patients par jour parce qu’il n’y a pas de techniciens. Les centres d’hémodialyse ne fonctionnent pas. Les gens continuent de mourir de ces pathologies parce que le ministère ne veut pas appliquer les réformes, faute de techniciens en néphrologie, d’anesthésistes, d’ophtalmologistes … » dénonce Meïssa Diouf, coordonnateur du collectif des enseignants des écoles de formation en santé.
Poursuivant son propos, il souligne que le ministre Abdoulaye Diouf Sarr refuse d’appliquer les reformes communautaires.
« On nous demande après cinq ans de formation de sortir avec le diplôme d’administrateur de soins alors que dans les universités, les étudiants sortent avec un master 2.
L’ENDSS doit être rattachée à l’université parce que le diplôme d’administrateur civil n’existe nulle part. Le ministre de Santé doit prendre un arrêté qui va intégrer l’ENDSS à l’université. C'est cet arrêté que le ministre refuse de prendre parce qu’il fait du dilatoire pour jouer avec le temps. Il veut contrôler la manne financière générée lors des examens et concours. »
C’est pourquoi, annonce Meïssa Diouf, « nous allons tenir un sit-in avec le Ramadan jusqu’à ce qu’il libère les écoles. On ne va pas le laisser détruire la carrière des paramédicaux et mettre en danger la vie des populations... »
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