Horreur à Mbour : Un père adoptif accusé d'avoir violé sa fille de 11 ans


 Une affaire sordide vient de secouer la communauté de Mbour, jetant un voile sombre sur une famille qui semblait unie. Nd. Dioh, un homme présenté jusqu'alors comme un pilier de son foyer, se retrouve aujourd'hui accusé d'avoir commis l'impensable : des viols répétés sur sa fille adoptive de 11 ans, pendant plusieurs mois.
 
Selon le quotidien L'Observateur ,c'est la grande sœur de la victime qui a donné l'alerte en découvrant, par hasard, des traces de blessures sur le corps de sa petite sœur. Intriguée par une odeur nauséabonde et des comportements inhabituels de la fillette, elle a insisté pour qu'elle se déshabille. C'est à ce moment-là qu'elle a constaté l'ampleur du drame.
 
Sous la pression de sa sœur aînée, la petite fille, terrorisée, a fini par révéler l'horrible vérité. Elle a confié avoir été régulièrement abusée sexuellement par son beau-père, qui la menaçait de mort si elle parlait. Les faits se seraient produits à plusieurs reprises, profitant de l'absence de la mère de famille, souvent en voyage.
 
Alertée, la mère de famille a immédiatement porté plainte auprès de la gendarmerie de Mbour. Un examen médical a confirmé les dires de la victime, révélant des lésions anciennes et récentes 
 
incompatibles avec un accident.
 
Face à l'évidence des faits, Nd. Dioh a été interpellé et placé en garde à vue. Devant les enquêteurs, il a nié en bloc les accusations portées contre lui. Malgré ses dénégations, les éléments à charge sont considérés comme suffisamment graves pour qu'il soit présenté devant le parquet de Mbour, qui a requis son placement en détention provisoire.
 
Les conséquences psychologiques
 
Au-delà du traumatisme physique, les conséquences psychologiques de tels actes sur une enfant de 11 ans sont incommensurables. La victime est actuellement prise en charge par des professionnels de santé afin de l'aider à surmonter ce calvaire.
 
 
Un appel à la vigilance
 
Ce drame rappelle l'importance de la vigilance de chacun face aux signes de maltraitance infantile. Les professionnels de l'enfance, les enseignants, les médecins et tous ceux qui sont en contact avec des enfants doivent être sensibilisés à ce fléau et savoir comment réagir en cas de suspicion.
Dimanche 8 Décembre 2024
Dakaractu



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