Formation Professionnelle / Orientation de 30% des jeunes : Un document stratégique a été élaboré pour résorber le gap.


Le ministère de la formation professionnelle a tenu ce Vendredi 24 Mai un atelier de technique de la stratégie nationale d'orientation des 30% des jeunes vers la FPT à l'horizon 2030. Venu présider a cérémonie, le directeur de cabinet du ministre a indiqué que la problématique de l'emploi des jeunes en Afrique continue d'être au cœur des préoccupations du continent. "Au Sénégal, en dépit des efforts importants consentis le système d'éducation et de formation est toujours confronté à des défis majeurs dont les principaux sont la faible adéquation entre les compétences acquises et les emplois disponibles, l'obsolescence des curicula dans le cycle fondamental, les besoins d'un marché de travail non ouvert en main d'œuvre qualifiée, la faible capacité d'accueil et inadaptation des infrastructures et des équipements, la non adaptation des programmes de formation en l'évolution des métiers, l'insuffisance des dispositifs de prise en charge de jeunes hors système d'éducation et de formation, une performance insuffisante du pivotage des établissements de formation professionnelles et techniques", a souligné Cheikh Fatma Diop.

Ainsi, poursuit-il, "Ces stratégies arrivent à son heure pour guider les réformes et des changements de valeur nécessaire à la refonte du secteur éducatif. Face à l'impérieuse nécessité de valoriser le capital humain pour soutenir les difficultés stratégiques de développement déclinées dans le projet porté par S.E.M Bassirou Diomaye Faye", a-t-il jugé, saluant la proposition d'intégrer l'initiation métiers dès le préscolaire et l'élémentaire et de reconstituer la création des collèges d'enseignement technique en vue de l'orientation vers la formation professionnelle en fin de cycle élémentaire.

Toujours dans ce même registre, M. Diop soutient qu'il urge de donner très tôt à l'élève la connaissance, les compétences et l'esprit d'innovation favorisant son développement personnel et sa capacité à participer activement dans le développement de l'économie nationale. "Pour ce faire l'acquisition de compétences techniques doit être articulée à l'enseignement général afin d'avoir un système éducatif cohérent dont les sous secteur sont intégrés et interconnectés au travers de passerelles", a notamment estimé le directeur cabinet du ministre de la formation professionnelle, concluant que la création de dispositifs spécifiques pour les apprenants des daaras et des jeunes hors du système d'éducation et recalés du baccalauréat est une urgence perceptible qui constitue une part importante de la population jeune et en quête d'un devenir meilleur ici où ailleurs.
Vendredi 24 Mai 2024
Yaya Cissokho



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