Dans un entretien exclusif accordé au journaliste Alain Foka, le président de la transition au Burkina Faso se fixe un objectif. Le capitaine Traoré veut d’abord un maillage sécuritaire sur toute l’étendue du territoire, revoir le système et corser le code électoral pour lutter contre l’achat de conscience.
Il s’explique : « Les élections en Afrique, c’est comme une entreprise. Le candidat va être financé. Il distribue des billets pour qu’on vote pour lui. Et dès qu’il arrive il est obligé de piller pour rembourser.
On ne veut plus la politique telle qu’elle est pratiquée dans nos États. Nous voulons créer un modèle », note d’abord le capitaine.
Poursuivant son argumentaire, le président de la transition au Burkina Faso évoque la guerre contre le terrorisme. « Dans six mois, si on abandonne le peuple, en tant que panafricain, comment allez-vous réagir ? Comment peut-on organiser des élections dans cette situation ? Hormis le système qu’il faut remettre en place, les élections concernent tout le Burkina Faso. Est-ce qu’ils sont prêts à aller à Sollé ou à Falagonto pour faire leurs campagnes et pourtant ce sont des Burkinabé qui doivent voter. Il faut qu’il y ait un minimum de sécurité pour que les candidats aillent partout au Burkina Faso pour battre campagne, expliquer leurs idées aux Burkinabé. Il n’est plus question de distribuer des billets. Il y aura des réformes dans le code électoral. Si on vous prend, vous serez disqualifiés… » promet le putschiste...
Il s’explique : « Les élections en Afrique, c’est comme une entreprise. Le candidat va être financé. Il distribue des billets pour qu’on vote pour lui. Et dès qu’il arrive il est obligé de piller pour rembourser.
On ne veut plus la politique telle qu’elle est pratiquée dans nos États. Nous voulons créer un modèle », note d’abord le capitaine.
Poursuivant son argumentaire, le président de la transition au Burkina Faso évoque la guerre contre le terrorisme. « Dans six mois, si on abandonne le peuple, en tant que panafricain, comment allez-vous réagir ? Comment peut-on organiser des élections dans cette situation ? Hormis le système qu’il faut remettre en place, les élections concernent tout le Burkina Faso. Est-ce qu’ils sont prêts à aller à Sollé ou à Falagonto pour faire leurs campagnes et pourtant ce sont des Burkinabé qui doivent voter. Il faut qu’il y ait un minimum de sécurité pour que les candidats aillent partout au Burkina Faso pour battre campagne, expliquer leurs idées aux Burkinabé. Il n’est plus question de distribuer des billets. Il y aura des réformes dans le code électoral. Si on vous prend, vous serez disqualifiés… » promet le putschiste...
Autres articles
-
Présidentielle ivoirienne: appel à manifester jeudi contre l'éviction de l'opposant Thiam
-
Mauritanie: fin du procès en appel pour corruption de l'ex-président Aziz, décision le 14 mai
-
Présidentielle ivoirienne: les principaux opposants exclus de la course, et maintenant?
-
Rejet de la loi interprétative : Une manœuvre démasquée, une démocratie réveillée
-
TAS après la décision du CC sur la loi interprétative : Il est curieux que le régime Pastef ait oublié que la justice à deux vitesses est bannie par l’État de droit