Fair-play financier: sanctions confirmées pour le PSG


Fair-play financier: sanctions confirmées pour le PSG
PSG - Dans le cadre du fair-play financier, plusieurs sanctions planaient au-dessus du PSG depuis une semaine. Celles-ci ont été officiellement confirmées vendredi 16 mai par l'UEFA, alors que le le club de la capitale espérait jusqu'au dernier moment un geste de la part de l'instance européenne.
 
Le double champion de France en titre écope ainsi d'une amende de 60 millions d'euros et d'une limitation du nombre de joueurs à 21 en Ligue des champions, annonce L'Equipe.
Huit autres autres formations européennes ont aussi été sanctionnées par l'UEFA. Il s'agit de Manchester City, Galatasaray, le Zénith Saint-Pétersbourg, Bursaspor, Anzhi Makhatchkala, Rubin Kazan, Trabzonspor et Levski Sofia.
 
Jusqu'ici, le PSG, propriété depuis 2011 du Qatar, richissime émirat gazier, avait dépensé sans compter. Mais ces contraintes imposées par l'UEFA dans le cadre du fair-play financier vont désormais lui compliquer sérieusement la tâche.

L'entraîneur Laurent Blanc, qui vient de prolonger son contrat jusqu'en 2016, s'était voulu rassurant mercredi, conscient de la qualité de l'effectif déjà à sa disposition. "Il faut voir si ces sanctions se confirment. Mais malgré tout, Paris aura une grande équipe l'année prochaine. Il faudra en tenir compte, il faudra bien cibler des choses, être malin. Il faudra être précis. Mais on a déjà de très bons joueurs", avait-il déclaré.
 
Toute arrivée devra désormais être conditionnée par un départ. C'est une première pour le Qatar, contraint à revenir à une sorte de rationalité économique.
 
Se séparer d'une ou deux stars?
 
Jérémy Ménez, en fin de contrat, est partant certain. Le milieu argentin Javier Pastore, premier gros transfert de l'ère qatarie (plus de 40 millions d'euros en 2011) et l'une des rares déceptions du recrutement mené par l'ancien directeur sportif Leonardo, a de son côté le mérite d'avoir une belle cote en Italie, renforcée par son but fabuleux en quart de finale aller de Ligue des champions contre Chelsea. Sa vente permettrait de se séparer d'un gros salaire.
 
La valeur marchande de Marco Verratti, lié à Paris jusqu'en 2018, est aussi au plus haut pour un joueur acheté 11 millions d'euros à Pescara (2e division italienne) en 2012. Mais le talentueux milieu italien de 21 ans a l'appui des cadres du vestiaire (Ibrahimovic, Thiago Silva, Thiago Motta).
 
Reste le cas Cavani. Avec 16 buts en L1, 25 toutes compétitions confondues, l'Uruguayen n'a pas à rougir de sa saison. Mais elle reste entachée par ses occasions manquées sur la pelouse de Chelsea en quart de finale retour de C1. "El Matador", le joueur le plus cher de l'histoire de la L1 (64 millions d'euros), a aussi publiquement exprimé ses réticences à l'idée d'évoluer une année de plus dans un rôle d'attaquant excentré, la pointe étant occupée par l'intouchable "Ibra".
 
L'Angleterre (Manchester United, Chelsea) lui fait les yeux doux et la presse d'outre-Manche évoque un échange avec le prodige belge Eden Hazard, critique envers José Mourinho après la sortie de route des Blues en demi-finale de la Ligue des champions.
 
Mais le président du PSG Nasser Al Khelaifi a répété en milieu de semaine qu'il ne se séparerait d'aucun de ses joueurs majeurs...

huffingtonpost.fr

Vendredi 16 Mai 2014




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