Nous avons surpris Lac 2 en train de danser avec ses fans, au lendemain de la première défaite de sa carrière face à Eumeu Sène, dimanche dernier. Une manière pour le sociétaire du Walo, trouvé hier à son domicile à Fith Mith Guédiawaye, à l’aise dans son Lacoste multicolore et un short en treillis, de soutenir qu’il prend avec philosophie sa première contre-performance. Même s’il dit avoir éprouvé de la peine à dormir après la fin de son invincibilité qui a duré huit ans. Entretien.
On imagine que votre première défaite a été comme une pilule amère, difficile à avaler ?
Je vous mentirais si je vous disais que j’ai dormi de la nuit. Je n’ai pu fermer les yeux, je le jure ! J’ai passé toute la nuit à revoir le film du combat ; en tentant de situer les causes de ma défaite. Mais je rends grâce à Dieu. J’ai accepté cette défaite avec philosophie à l’image de mes supporters. Certains ont dansé, d’autres ont pleuré lorsqu’ils m’ont trouvé chez moi à mon retour du stade.
Concrètement, comment expliquez-vous votre défaite ?
J’étais venu pour gagner. Mais les choses se sont passées autrement. Mon adversaire m’a devancé dans la stratégie que je voulais adopter. Et c’est avec cette stratégie qu’il m’a battu. J’avais intégré l’idée de lui faire une entrée en jambe une fois qu’il aurait fait bouger ses bras. C’est ce qui explique que je n’ai pu reculer mon pied gauche dont il s’est saisi pour me mettre à terre. Malheureusement, il n’a pas fait bouger ses mains. Il ne m’a touché qu’une seule fois à l’abdomen. S’il s’était aventuré à lever les deux mains, ma victoire allait être expéditive.
Que répondez-vous à ceux qui disent que votre première défaite s’explique par le fait que vous ne vous êtes pas échauffé, parce que plus préoccupé par des bains mystiques ?
Il n’est pas dit qu’un bon échauffement doit tirer en longueur. Il suffit de quelques minutes pour faire une bonne mise en train. Ce temps suffit pour réchauffer ses muscles pourvu que l’on fasse la pratique dans les règles de l’art. Il n’y a eu qu’une action dans le combat. C’est donc une défaite qu’on doit accepter plutôt que de verser dans des détails. J’avais dit qu’un jour que j’allais tomber. Dieu l’a voulu ainsi.
Comment avez-vous préparé ce combat?
J’ai misé sur ma rapidité d’exécution. J’ai diminué mon poids de 126 à 120 kilos pour y parvenir. Même Eumeu Sène a été surpris par le crochet que je lui envoyé aux lèvres. Le coup est parti avec une vitesse supersonique que même certains n’ont pas eu le temps de le voir atterrir sur la bouche de mon vis-à-vis.
Les amateurs ont été séduits par votre esprit fair play…
Le Comité national de gestion de lutte m’avait décerné le trophée du lutteur le plus fair play de l’arène (il y a un an de cela). C’est vous dire que je dois donner toujours le bon exemple. Je n’ai pas droit à l’erreur. Je ne dois pas tricher. C’est naturel chez moi, et cette image va se poursuivre jusqu’à la fin de ma carrière. Je ne peux rien contre la volonté divine qui a voulu que la victoire revienne à Eumeu Sène. Ce n’est pas en rouspétant que je vais changer le cours des choses. Je veux toujours marcher la tête haute. Je rends grâce à Dieu.
Quel lutteur souhaiteriez-vous croiser lors de votre prochain combat ?
Je ne suis pas dans une logique de défier quiconque.
Que dites vous d’un combat entre le vainqueur du combat Modou Lô-Gris Bordeaux ?
On en reparlera au moment opportun. Laissons-leur l’opportunité de se croiser d’abord. Qu’on leur laisse le maximum de concentration pour préparer leur confrontation.
Est-ce qu’on peut savoir si Balla Gaye 2 vous a appelé pour vous remonter le moral ?
Je vous supplie de ne pas aborder cette question (il insiste).
Avez-vous des nouvelles d’Eumeu Sène?
Eumeu a promis de me rendre visite. Je l’attends et je lui promets de l’accueillir chaleureusement. C’est notre pays qui va en sortir vainqueur. Nous sommes tous des fils du Sénégal.
On imagine que votre première défaite a été comme une pilule amère, difficile à avaler ?
Je vous mentirais si je vous disais que j’ai dormi de la nuit. Je n’ai pu fermer les yeux, je le jure ! J’ai passé toute la nuit à revoir le film du combat ; en tentant de situer les causes de ma défaite. Mais je rends grâce à Dieu. J’ai accepté cette défaite avec philosophie à l’image de mes supporters. Certains ont dansé, d’autres ont pleuré lorsqu’ils m’ont trouvé chez moi à mon retour du stade.
Concrètement, comment expliquez-vous votre défaite ?
J’étais venu pour gagner. Mais les choses se sont passées autrement. Mon adversaire m’a devancé dans la stratégie que je voulais adopter. Et c’est avec cette stratégie qu’il m’a battu. J’avais intégré l’idée de lui faire une entrée en jambe une fois qu’il aurait fait bouger ses bras. C’est ce qui explique que je n’ai pu reculer mon pied gauche dont il s’est saisi pour me mettre à terre. Malheureusement, il n’a pas fait bouger ses mains. Il ne m’a touché qu’une seule fois à l’abdomen. S’il s’était aventuré à lever les deux mains, ma victoire allait être expéditive.
Que répondez-vous à ceux qui disent que votre première défaite s’explique par le fait que vous ne vous êtes pas échauffé, parce que plus préoccupé par des bains mystiques ?
Il n’est pas dit qu’un bon échauffement doit tirer en longueur. Il suffit de quelques minutes pour faire une bonne mise en train. Ce temps suffit pour réchauffer ses muscles pourvu que l’on fasse la pratique dans les règles de l’art. Il n’y a eu qu’une action dans le combat. C’est donc une défaite qu’on doit accepter plutôt que de verser dans des détails. J’avais dit qu’un jour que j’allais tomber. Dieu l’a voulu ainsi.
Comment avez-vous préparé ce combat?
J’ai misé sur ma rapidité d’exécution. J’ai diminué mon poids de 126 à 120 kilos pour y parvenir. Même Eumeu Sène a été surpris par le crochet que je lui envoyé aux lèvres. Le coup est parti avec une vitesse supersonique que même certains n’ont pas eu le temps de le voir atterrir sur la bouche de mon vis-à-vis.
Les amateurs ont été séduits par votre esprit fair play…
Le Comité national de gestion de lutte m’avait décerné le trophée du lutteur le plus fair play de l’arène (il y a un an de cela). C’est vous dire que je dois donner toujours le bon exemple. Je n’ai pas droit à l’erreur. Je ne dois pas tricher. C’est naturel chez moi, et cette image va se poursuivre jusqu’à la fin de ma carrière. Je ne peux rien contre la volonté divine qui a voulu que la victoire revienne à Eumeu Sène. Ce n’est pas en rouspétant que je vais changer le cours des choses. Je veux toujours marcher la tête haute. Je rends grâce à Dieu.
Quel lutteur souhaiteriez-vous croiser lors de votre prochain combat ?
Je ne suis pas dans une logique de défier quiconque.
Que dites vous d’un combat entre le vainqueur du combat Modou Lô-Gris Bordeaux ?
On en reparlera au moment opportun. Laissons-leur l’opportunité de se croiser d’abord. Qu’on leur laisse le maximum de concentration pour préparer leur confrontation.
Est-ce qu’on peut savoir si Balla Gaye 2 vous a appelé pour vous remonter le moral ?
Je vous supplie de ne pas aborder cette question (il insiste).
Avez-vous des nouvelles d’Eumeu Sène?
Eumeu a promis de me rendre visite. Je l’attends et je lui promets de l’accueillir chaleureusement. C’est notre pays qui va en sortir vainqueur. Nous sommes tous des fils du Sénégal.
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