Recalé de la liste définitive du Conseil Constitutionnel publiée ce samedi 20 janvier 2024, Karim Meïssa Wade qui dénonce un "complot judiciaire", reste persuadé qu' il va participer à la Présidentielle du 25 février 2024. "Dans tous les cas, je participerai d’une manière ou d’une autre au scrutin du 25 février", a fait savoir le candidat de la coalition K24. "Face à ce nouveau complot judiciaire, j’ai décidé de saisir les juridictions internationales dont la Cour de justice de la CEDEAO pour défendre mon droit à la candidature à l'élection présidentielle de février 2024", révèle le candidat recalé dans un post sur X (ex Twitter).
Depuis Doha, où il se trouve depuis 7 ans, victime d'exil forcé, Karim Wade crie au scandale. "La récente décision du Conseil Constitutionnel est scandaleuse, c’est une atteinte flagrante à la démocratie. Cette décision est fondée sur des prétextes fallacieux. Elle viole mon droit fondamental de participer à l'élection présidentielle du 25 février 2024, alors que j’ai depuis longtemps renoncé à ma nationalité française". Ainsi, poursuit-t-il, "cette nouvelle atteinte à mes droits de l’homme s'inscrit dans la continuité des nombreuses violations dont je suis victime depuis 12 ans : une détention arbitraire de plus de 3 ans à l’issue d’un procès inéquitable devant une cour d’exception, la CREI, et un exil forcé qui dure depuis 7 ans".
Sur ce, Karim Meïssa Wade, fils de Me Abdoulaye Wade, ancien président de la République, demande à ses militants, ses sympathisants, ses alliés et aux millions de sénégalais, "de rester mobilisés pour engager le combat contre l’injustice et pour la restauration de l’État de droit".
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