Double nationalité : Monsieur Karim Meïssa Wade a menti au Sénégal sur son allégeance à la France


Monsieur Karim Meïssa a tout faux lorsqu’il déclare que la  décision du Conseil Constitutionnel invalidant sa candidature est un scandale et une atteinte flagrante à la démocratie.
Bien au contraire, le Conseil Constitutionnel n’a dit que le droit. Mieux il fait preuve d’indépendance en désavouant le refus des membres de l’Exécutif de  donner une attestation de versement de la caution et des fiches de parrainage à Ousmane Sonko.  À cela s’ajoute un double rejet des requêtes du candidat Amadou Ba, par ailleurs Premier ministre de la République du Sénégal, aux fins d’invalidation des candidatures de Cheikh Tidiane Dièye et Bassirou Diomaye Faye.
Dés lors parler complot judiciaire ou politique est un mensonge et un déni des réalités. 

 Qu’à cela ne tienne !

Monsieur Karim Meïssa Wade n’a qu’à s’en prendre à lui-même. La stratégie victimaire ne passera pas. Il est le seul responsable du rejet de sa candidature. Il ne fait pas l’objet d’aucun complot judiciaire ou politique.

L’invalidation de la candidature de Monsieur Karim Meissa Wade ne souffre d’aucune illégalité.

Par deux fois, le candidat Karim Meïssa Wade a trompé le Conseil constitutionnel. Par deux fois, il a abusé de la présomption d’honnêteté et d’honneur. 

Monsieur Karim Meïssa Wade n’est pas digne d’être candidat à l’élection présidentielle sénégalaise. 

Le Conseil constitutionnel ne reçoit pas de décret de déchéance ou de perte de nationalité des candidats mais une déclaration sur l’honneur indiquant qu’ils sont exclusivement de nationalité sénégalaise.

Par conséquent, la candidature de Monsieur Karim Meïssa Wade devait être invalidée pour fraude et mensonge sur ses liens d’allégeance envers la France.

Le Décret, portant perte de sa nationalité française est daté du 16 janvier 2024 alors que Monsieur Karim Meïssa Wade avait signé en 2019 et 2024 une déclaration sur l’honneur indiquant qu’il était exclusivement de nationalité sénégalaise. Le Décret du Premier ministre et du Ministre de l’Intérieur français est la preuve irréfragable de la culpabilité de parjures et de fraudes de Monsieur Karim Meïssa Karim. 

Malheureusement, en dépit de ces graves manquements, certains Sénégalais exultent de la supposée renonciation à la nationalité française de Monsieur Karim Wade et brocardent le candidat Thierno Alassane Sall et le Conseil constitutionnel dont le seul tort est de défendre et la Charte fondamentale et la Loi électorale.

Il est regrettable que des Sénégalais, la main sur le cœur, se montrent capables sans la moindre gêne, d’adouber le candidat fraudeur Karim Meïssa Wade, qui a insulté notre pays en mentant, en 2019 et 2024, sur sa  nationalité exclusivement  sénégalaise.

Au lieu d’applaudir la fraude sur sa déclaration de candidature et le mensonge de Monsieur Karim Meïssa Wade sur sa nationalité exclusivement sénégalaise, ces compatriotes devraient dénoncer son double parjure de 2019 et 2024 sur son allégeance à la France.

C’est tout aussi déplorable le mutisme ou la molle réaction des autres candidats, de la classe politique et de la société civile face à la tromperie de Monsieur Karim Meïssa Wade et l’inacceptable immixtion du gouvernement français dans l’élection présidentielle sénégalaise. 

Il est dommage de constater que certains Sénégalais ignorent encore que le candidat à l’élection présidentielle du Sénégal doit être libre de tout lien d'allégeance envers un quelconque autre pays.

Vive la République !

Vive le Sénégal

Moustapha Diakhaté
Dimanche 21 Janvier 2024
Dakaractu




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