Dakaractu/Kolda a donné la parole aux citoyens afin de recueillir leurs idées sur la question du dialogue national. En ce sens, ceux à qui nous avons tendu le micro, en majorité, estiment que la « solution » demeure le président de la République qui doit fixer la date de la présidentielle, même s’il y a d’autres qui approuvent le dialogue.
Dans la foulée, ces derniers ont fortement salué la « position de l'Église » qu’ils ont jugée « constante », notamment aller vers la présidentielle.
Oumar Baldé, un jeune qui se dit pas trop emballé par ce dialogue national, précise : « en réalité, nous ne devrions même pas aller au dialogue puisque le conseil constitutionnel a fait le job. Et par conséquent avec l’avis du conseil constitutionnel, le président de la République devait juste fixer une date pour la présidentielle et non instaurer un dialogue. » À cela, il ajoute avec insistance : « je ne vois pas la pertinence de ce dialogue que je considère comme un show médiatique aux yeux du monde. Et je pense que la solution de ce problème est entre les mains du président de la République. De surcroît, je ne suis pas pour cette loi d’amnistie qui risque d’édicter l’impunité en règle. D’ailleurs, je salue la posture constante de l’Église restée dans sa cohérence… »
Oumou Sané, la trentaine, femme d’affaires n’est pas de cet avis car elle dit croire aux résolutions du dialogue. « Après tout ce qui s’est passé, je trouve que nous devons dialoguer entre nous pour trouver une issue heureuse pour notre pays. Aujourd’hui, si j’étais à la place des autres candidats à la présidentielle, j’aurais répondu à cet appel pour ne pas avoir à regretter demain. D’ailleurs, je ne suis pas pour leur requête adressée au Conseil constitutionnel pour carence de pouvoir, ce qui risque de plonger le pays dans une crise institutionnelle. C’est pourquoi, il faut dialoguer pour nous réconcilier, même si je ne suis pas trop emballée par le sujet... »
Dans les boutiques, les gares routières et les marchés, les discussions vont bon train concernant ce dialogue national. Mais tout porte à croire que les populations nourrissent un grand espoir pour ce dialogue national afin d’avoir la date de la présidentielle.
Dicory Diop, la cinquantaine sonnée, cigarette à la main, d’avancer : « je ne suis ni pour le dialogue encore moins pour la loi d’amnistie. Et je crois que l’opposition a raison de ne pas répondre à ce dialogue car le conseil constitutionnel a déjà réglé le problème. C’est pourquoi, je ne suis pas trop chaud pour ce dialogue. À mon humble avis, ce dialogue est une des ruses du président de la République pour repousser encore la présidentielle. D’ailleurs, son discours d’hier en est un exemple illustratif avec son fameux « je ». C’est pourquoi, je suis en phase avec la position de l’Église qui demande la poursuite du processus électoral… »
Dans la foulée, ces derniers ont fortement salué la « position de l'Église » qu’ils ont jugée « constante », notamment aller vers la présidentielle.
Oumar Baldé, un jeune qui se dit pas trop emballé par ce dialogue national, précise : « en réalité, nous ne devrions même pas aller au dialogue puisque le conseil constitutionnel a fait le job. Et par conséquent avec l’avis du conseil constitutionnel, le président de la République devait juste fixer une date pour la présidentielle et non instaurer un dialogue. » À cela, il ajoute avec insistance : « je ne vois pas la pertinence de ce dialogue que je considère comme un show médiatique aux yeux du monde. Et je pense que la solution de ce problème est entre les mains du président de la République. De surcroît, je ne suis pas pour cette loi d’amnistie qui risque d’édicter l’impunité en règle. D’ailleurs, je salue la posture constante de l’Église restée dans sa cohérence… »
Oumou Sané, la trentaine, femme d’affaires n’est pas de cet avis car elle dit croire aux résolutions du dialogue. « Après tout ce qui s’est passé, je trouve que nous devons dialoguer entre nous pour trouver une issue heureuse pour notre pays. Aujourd’hui, si j’étais à la place des autres candidats à la présidentielle, j’aurais répondu à cet appel pour ne pas avoir à regretter demain. D’ailleurs, je ne suis pas pour leur requête adressée au Conseil constitutionnel pour carence de pouvoir, ce qui risque de plonger le pays dans une crise institutionnelle. C’est pourquoi, il faut dialoguer pour nous réconcilier, même si je ne suis pas trop emballée par le sujet... »
Dans les boutiques, les gares routières et les marchés, les discussions vont bon train concernant ce dialogue national. Mais tout porte à croire que les populations nourrissent un grand espoir pour ce dialogue national afin d’avoir la date de la présidentielle.
Dicory Diop, la cinquantaine sonnée, cigarette à la main, d’avancer : « je ne suis ni pour le dialogue encore moins pour la loi d’amnistie. Et je crois que l’opposition a raison de ne pas répondre à ce dialogue car le conseil constitutionnel a déjà réglé le problème. C’est pourquoi, je ne suis pas trop chaud pour ce dialogue. À mon humble avis, ce dialogue est une des ruses du président de la République pour repousser encore la présidentielle. D’ailleurs, son discours d’hier en est un exemple illustratif avec son fameux « je ». C’est pourquoi, je suis en phase avec la position de l’Église qui demande la poursuite du processus électoral… »
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