L’avis favorable de la coalition Wallu Sénégal dans la destitution d’Aminata Touré fait débat. Une coalition qui vient à l’Assemblée nationale avec Yewwi Askan Wi pour faire face aux dérives du pouvoir certes, mais visiblement, pas dans une opposition à tout-va. En atteste la posture d’hier de Mamadou Lamine Thiam et de plusieurs de ses camarades de Wallu à l’image de Nafissatou Diallo, qui ont rejoint Benno dans sa volonté de déchoir Aminata Touré de son poste de député. Mais pour le camp de Me Abdoulaye Wade, il faut bien être en droite ligne avec les lois et règlements qui régissent la constitution et particulièrement ceux de l’aAssemblée nationale : « Il faut se rappeler qu’en 2001 nous avons institutionnalisé la loi interdisant à tout député de rejoindre une autre formation politique. Si vous vous souvenez, c’est cette loi qui avait été appliquée aux cas de Mbaye Ndiaye et Cissé Lo. Nous sommes logiques avec nos convictions, nonobstant les individualités », clarifie la députée de Wallu, Nafissatou Diallo, joint par Dakaractu.
Il faut rappeler que le parti démocratique sénégalais a subi les assauts de la transhumance des députés. Ces derniers, une fois arrivés à l’Assemblée nationale, étaient récupérés par le parti socialiste. En 1978, le parti démocratique sénégalais avait 18 députés. Mais à la fin du mandat, il ne s’est même pas retrouvé avec la moitié. « Quand le président Wade est arrivé en 2000, il a tenu à ce qu’une loi soit mise en place pour fixer les députés au sein des formations politiques qui les ont portés. Nous ne pouvons pas venir aujourd’hui, changer nos positions sur cette loi alors que la cohérence doit être plus que jamais de mise », renchérit la responsable du pôle de communication du parti démocratique sénégalais.
Aussi, la parlementaire de nous informer que la démission, au sein du Pds, n’est pas seulement écrite. « On n’a pas besoin d’une lettre de démission pour dire si Aminata Touré a démissionné ou pas. En 2009, Mbaye Ndiaye et Cissé Lo n’avaient pas écrit de lettre de démission. Dans notre parti, il y’a bien « des démissions de fait ». Par exemple, si quelqu'un mène des combats avec l’adversaire, on n’a pas besoin d'être informé sur sa démission. Elle est bien de fait. C’est « une démission », peste la députée précisant que son ex-collègue a bien manifesté ses positions pour monter si elle a démissionné ou pas.
D’autre part, Nafissatou Diallo dépeint toute idée ou considération liée à une quelconque vengeance d’Aminata Touré qui était l’une des « ennemies » du Pds au cours de la traque des biens mal acquis qui n’aura pas épargné leur candidat Karim Wade. « Nous ne sommes pas dans des considérations de vengeance. Il faut arrêter les émotions et respecter les lois et règlements établis. Le Pds n’est pas un parti populiste pour plaire à qui que ce soit. Nous sommes convaincus que cette loi est bonne car elle peut être appliquée pour d’autres députés pour pousser à respecter les lignes de chaque parti. On ne peut pas nous demander de violer allègrement les lois établies. Le Pds est un parti qui est dans ses convictions, principes et combats permanents qui l’ont mené là où il se trouve aujourd’hui », confie la députée libérale.
Il faut rappeler que le parti démocratique sénégalais a subi les assauts de la transhumance des députés. Ces derniers, une fois arrivés à l’Assemblée nationale, étaient récupérés par le parti socialiste. En 1978, le parti démocratique sénégalais avait 18 députés. Mais à la fin du mandat, il ne s’est même pas retrouvé avec la moitié. « Quand le président Wade est arrivé en 2000, il a tenu à ce qu’une loi soit mise en place pour fixer les députés au sein des formations politiques qui les ont portés. Nous ne pouvons pas venir aujourd’hui, changer nos positions sur cette loi alors que la cohérence doit être plus que jamais de mise », renchérit la responsable du pôle de communication du parti démocratique sénégalais.
Aussi, la parlementaire de nous informer que la démission, au sein du Pds, n’est pas seulement écrite. « On n’a pas besoin d’une lettre de démission pour dire si Aminata Touré a démissionné ou pas. En 2009, Mbaye Ndiaye et Cissé Lo n’avaient pas écrit de lettre de démission. Dans notre parti, il y’a bien « des démissions de fait ». Par exemple, si quelqu'un mène des combats avec l’adversaire, on n’a pas besoin d'être informé sur sa démission. Elle est bien de fait. C’est « une démission », peste la députée précisant que son ex-collègue a bien manifesté ses positions pour monter si elle a démissionné ou pas.
D’autre part, Nafissatou Diallo dépeint toute idée ou considération liée à une quelconque vengeance d’Aminata Touré qui était l’une des « ennemies » du Pds au cours de la traque des biens mal acquis qui n’aura pas épargné leur candidat Karim Wade. « Nous ne sommes pas dans des considérations de vengeance. Il faut arrêter les émotions et respecter les lois et règlements établis. Le Pds n’est pas un parti populiste pour plaire à qui que ce soit. Nous sommes convaincus que cette loi est bonne car elle peut être appliquée pour d’autres députés pour pousser à respecter les lignes de chaque parti. On ne peut pas nous demander de violer allègrement les lois établies. Le Pds est un parti qui est dans ses convictions, principes et combats permanents qui l’ont mené là où il se trouve aujourd’hui », confie la députée libérale.
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